Il y a un an, jour pour jour, la Principauté bouillonnait. Aux quatre coins du pays, on réglait les dernières notes d’une symphonie populaire vouée à célébrer les noces du prince souverain
Coup d'oeil dans le rétro. Il y a un an la Principauté était en ébullition. Dernière ligne droite après des mois de travaux. Jusqu'aux moindres détails : le rond-point de la place Sainte-Dévote affichait le monogramme du couple qui devait s'unir quelques heures plus tard. Le A et le C entrelacés faits de fleurs rouges et blanches donnaient le ton pour les voyageurs qui allaient se déverser depuis la gare.
Partout en ville, les commerçants se sont associés aux festivités en pavoisant. Les drapeaux aux couleurs du pays flottaient dans les airs, sur les devantures des boutiques, en haut des candélabres… Le ton est donné, la fête devait être aux couleurs des Grimaldi, une manière d'associer plus que jamais les Monégasques à l'événement.
15.000 spectateurs au stade Louis-II
Si installer des parterres de fleurs et des banderoles n'a rien de bien sorcier, d'autres travaux, d'une ampleur incomparable, ont dû être menés tambour battant. Pendant des semaines, Monaco a été le témoin d'un incessant va-et-vient de camions, de déchargement de marchandises. Le pays s'est mué pour accueillir la grande fête populaire concomitante au mariage princier.
Le coup d'envoi a été donné le 30 juin par les Eagles et leur concert au stade Louis-II. 15 000 spectateurs. Ça commençait fort. Et il a fallu préparer tout cela. Une scène sur le gazon et des milliers de privilégiés pour applaudir le groupe, à l'instar du souverain et de - à l'époque - Mademoiselle Wittstock.
Huit structures métalliques gigantesques
Sur le port Hercule, le squelette métallique des structures dédiées au concert de Jean-Michel Jarre s'est élevé pour un spectacle son et lumière qui a rassemblé 85 000 spectateurs le soir du 1er juillet. Huit tours de métal érigées sur une digue. Un défi technique. Mais il n'était pas le seul.
L'opéra Garnier s'est transformé. Une terrasse de 1 400 m² a été érigée pour accueillir les convives du couple. Imposante structure positionnée juste devant la salle Garnier, installée à grand renfort de grues. Incroyable promontoire avec vue sur la Grande Bleue, c'est là que le prince Albert II et son épouse la princesse Charlène ont exécuté le pas de danse marquant l'ouverture du bal.
Au cœur du Rocher, dans la cour du Palais, les transformations ont été impressionnantes. De larges tentures blanches ont été suspendues pour protéger les invités du soleil qui, fort heureusement, n'a pas été trop fort. Le velum immaculé a servi de cocon à la cérémonie religieuse retransmise par une armada de caméras. L'événement a transfiguré la Principauté. Après tant de travaux, le temps a été suspendu, deux jours durant, pour mieux célébrer l'union du souverain avec sa princesse.
Retrouvez ces moments forts et des photos dans l'édition de Monaco-Matin à compter du jeudi 29 juin et pendant quelques jours.
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