Le cheveu en bataille, le grizzly est là. À moins de cinq heures de son concert au Ni Club, Louis Bertignac, clope au bec, règle les derniers détails, côté son. Décontracté, serein. Autour de lui, ses musiciens, son équipe, s'activent. « Un, deux », «un, deux ». Trop d'échos, trop sourd. Au micro, il pose sa voix sur quelques notes, gratte quelques accords sur sa fidèle guitare, tout contre lui. Ça balance. Ça promet !
Après le Moods en 2008, vous voilà en passe d'inaugurer la scène du Ni Club. L'attrait de la nouveauté ?
Oui, c'est vrai ! (rires) C'est intéressant. Ils m'appellent pour inaugurer les salles de Monaco. J'aime bien venir ici. En général, je viens accompagné de mes petites filles, qui profitent bien de la piscine, de l'hôtel. Elles aiment bien. C'est une étape sympa dans le Grizzly Tour. Il y a celles qui sont stressantes et puis, il y a les étapes vacances. Comme Monaco.
Votre dernier album s'intitule « Grizzly, ça, c'est vraiment moi ». Qu'est ce qui est vraiment vous ?
Je suis le type qui joue de la guitare. Avant tout. Et lorsque l'on fait des chansons basées sur des riffs de guitare, il est clair que c'est la guitare la patronne !
L'époque de Téléphone est derrière vous ?
Non, je m'étais trouvé avec Téléphone aussi. C'est une retrouvaille ! Téléphone, c'est ce qui me collait à l'époque. Je ne regrette rien. C'était intéressant même si c'était moins moi.
Un lien particulier avec votre public ?
Ce sont les fans qui l'entretiennent ! J'ai fait un site sympa où ils peuvent communiquer entre eux ou avec moi. Donc ils en profitent. Grâce à ces forums, je ne rate rien de ce qui se raconte. Parfois ils me donnent des conseils judicieux.
Vous êtes un peu mécène aujourd'hui…
Joyce Jonathan a fait appel à moi pour animer son album. Elle avait aimé le travail fait sur celui de Carla. J'aime faire le réalisateur, c'est un autre métier.
Êtes-vous toujours proche de Carla Bruni ?
En ce moment on n'a pas beaucoup de rapport, mais cela peut revenir. Cela fait vingt ans que l'on se connaît… En général, on se rapproche quand elle a besoin de moi…
Vous ferez la première partie de Johnny Hallyday au Stade de France en 2 012…
Oui, il paraît ! Il m'a demandé, j'ai dit oui. Avec moi, cela va peut-être lui donner envie de faire du rock. Il sait en faire, Johnny ! Je suis content, jouer dans des stades, l'idée me plaît. Même si les spectateurs vont venir pour lui et pas pour moi, mais on ne sait jamais. J'ai grandi avec lui. Jusqu'à 12 ans, j'écoutais Johnny. Il y a moyen de rigoler !
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