À la barre depuis trois décennies et au diapason des attentes actuelles, Patrick Hourdequin l'avoue : « J'ai pensé à tous les âges et à toutes les tendances culturelles pour concevoir cette saison. Je crois avoir respecté le souhait de tous les gens d'être hétéroclite, avec du comique, du sérieux, des auteurs solides et de jeunes découvertes ».
Au total,vingt-trois spectacles et une petite cure de jouvence sur la programmation du théâtre Princesse-Grace (TPG) insufflée « par des découvertes au Festival d'Avignon qui m'ont donné un souffle de jeunesse, en découvrant des jeunes troupes extraordinaires et encore accessibles, qui seront les grands de demain ».
Une création anniversaire
À l'heure des ajustements budgétaires, le TPG a fait quelques concessions. Exit après les Monte-Carlo Magic Stars, traditionnels spectacles de magie qui ouvraient généralement la saison. « Nous avons également été contraints de supprimer également les matinées (séances de début d'après-midi) à cause d'un public insuffisant à ces horaires » regrette Patrick Hourdequin. Mais la saison se veut belle et variée. « Au final, il y aura plus de spectacles différents, mais moins de représentations, c'est aussi bien ». Comme ce fut le cas avec le spectacle sur Joséphine Baker pour les vingt-cinq ans du théâtre, le trentième anniversaire donne naissance à une création. Une pièce d'Oscar Wilde, mise en scène par Isabelle Rattier avec pour interprètes Caroline Silhol, Cyrielle Clair et Olivier Lejeune qui devrait incarner ce Mari idéal qui ouvrira la saison les 1er et 2 octobre avant une soirée de gala, le 3 octobre.
Autres temps forts de la saison, Le Repas des fauvescouronnée par trois Molières cette année et véritable succès de la saison parisienne. On attend aussi sur la scène de l'avenue d'Ostende, quelques révélations télévisées comme la troupe des Lascars Gays ou des Echos-liés, repérés sur le plateau de M6 en 2009. Les amateurs se régaleront aussi de deux pièces en langue italienne avec le concours de l'ambassade d'Italie à Monaco. Et le come-back monégasque de l'inoxydable Annie Cordy, « dans toute sa jeunesse » promet Patrick Hourdequin. Enfin les amateurs de belle plume apprécieront les mots de Musset, de Maupassant, d'Aimé Césaire… ou de Georges Brassens, qui devraient donner une couleur littéraire à la saison du TPG.
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