La piscine du port Hercule est rouverte depuis un mois. L’occasion de faire le point sur toutes les nouveautés offertes aux baigneurs
Chaque hiver, de menus travaux d'entretien du Stade nautique Rainier-III sont réalisés. Cette année, par exemple, le carrelage recouvrant le sol et les murs a été changé. « L'accent a été mis sur les personnes à mobilité réduite », souligne Jacques Pastor, conseiller communal en charge du service des sports et des établissements sportifs.
Ainsi, des rampes et des élévateurs ont été installés, du bord de la piscine - pour entrer et sortir de l'eau - jusqu'aux cabines de douches, dans les vestiaires hommes et femmes. Coût des travaux : 100.000 €.
« Des conditions de baignade optimales »
Un atout supplémentaire pour le Stade nautique qui a rouvert ses portes voici un peu plus d'un mois. Pour ceux qui l'ignoreraient encore, ce bassin est alimenté par une eau de mer puisée dans le port. Elle est ensuite filtrée et chauffée dans d'immenses cuves au sous-sol.
L'équipement sportif compte un bassin de cinquante mètres sur vingt, d'une profondeur atteignant 5,95 m au maximum. Au-dessus de l'eau trône un toboggan à cinq mètres de hauteur et trois plongeoirs à des hauteurs intermédiaires de un, cinq et dix mètres.
« L'espace offre un cadre et des conditions de baignade optimales, voilà pourquoi les gens y sont attachés », confie le conseiller communal.
Le tout à des tarifs raisonnables. Le ticket d'entrée pour la demi-journée (à partir de 13 h) est de 3,80 e, soit 0,10 e de plus que l'année dernière. Il faut compter jusqu'à 57 e pour l'achat d'un carnet de vingt tickets.
Le tarif réduit s'applique aux personnes de plus de 60 ans, aux enfants de moins de 12 ans et au personnel communal. Il est également possible de louer du matériel, matelas et parasols) notamment.
Sur place, pas moins de onze maîtres nageurs assurent la sécurité des baigneurs et dispensent des cours de natation. Ils sont aidés par trois plagistes. Deux caissières sont en poste à l'accueil tandis que sept personnes s'occupent des vestiaires.
Tous sont saisonniers, hormis quatre personnes en charge de l'entretien à l'année. Selon l'expression de Jacques Pastor, c'est « une petite entreprise au service de la population »...
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