Le SDF pillait les bateaux du port à Monaco

Trahi par son ADN, un SDF letton, absent à la barre, a été condamné par le tribunal correctionnel de Monaco pour être entré par effraction et avoir pillé des bateaux plaisanciers amarrés sur le port Hercule.

Publié le 25/11/2015 à 08:31, mis à jour le 25/11/2015 à 08:33
Le tribunal de Monaco. Photo Michaël Alesi

 

Ce n'est pas une vague affaire de larcins commis dans le bassin du port Hercule qui a été évoquée à la dernière audience du tribunal correctionnel. Plutôt un pillage en règle des bateaux des plaisanciers amarrés aux pontons de la darse monégasque pendant le mois d'avril 2015. De nombreuses plaintes avaient abouti, à l'époque, sur le bureau de la Sûreté publique pour de multiples vols par effraction.

Un pillage principalement de denrées alimentaires

Il était constaté généralement une ouverture brisée et la disparition d'objets. Mais surtout, des denrées alimentaires… Pour découvrir l'auteur des méfaits, les enquêteurs ont passé toutes les embarcations au peigne fin et recueilli de précieuses traces ADN. Puis ils ont comparé ces empreintes génétiques au fichier d'Interpol. Après de longues recherches, les cellules correspondaient à un même profil : un Letton de 34 ans, prénommé Andrejs, sans emploi ni résidence connue.

Un prévenu multirécidiviste

Le président Jérôme Fougeras Lavergnolle précise alors: Le prévenu, absent à la barre, n'a jamais été entendu. Son casier judiciaire français comporte quatre condamnations, dont la dernière date du 9 avril 2014, pour vols avec effractions."

Il squattait des bateaux durant des mois

Rien d'étonnant pour le procureur Cyrielle Colle: "Outre les diverses dégradations occasionnées, le prévenu a été découvert grâce aux mégots de cigarillos qu'il laissait traîner!"

Qui ajoute: "Ce personnage indélicat vit habituellement dans le sud de la France. Toutefois, en Principauté, il a squatté pendant quelques mois les bateaux amarrés à un même endroit. Il avait été contrôlé en juin 2012 à Monaco. Il faut donc mettre un coup d'arrêt à ces pratiques exécrables. Vous entrerez en voie de condamnation en prononçant une peine de six mois d'emprisonnement ferme et 200 € par contravention."

Le tribunal suivra à la lettre les réquisitions du ministère public. Par défaut. Autres absences remarquées : celles des parties civiles…

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