Le budget primitif adopté à vingt voix contre quatre

Le budget primitif de l’état, dépassant le milliard d’euros, a été voté ce mercredi après 30 heures de débat dans une relative bonne entente regagnée entre majorité et gouvernement

Cedric Verany Publié le 19/12/2014 à 08:21, mis à jour le 19/12/2014 à 08:28
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La Haute assemblée a adopté hier soir, à la majorité avec 20 voix, le budget primitif de l'état pour l'année 2015. Ax.T.

Le budget primitif de l’état, dépassant le milliard d’euros, a été voté ce mercredi après 30 heures de débat dans une relative bonne entente regagnée entre majorité et gouvernement

Vingt voix pour. Quatre voix contre. Le Conseil national a adopté hier soir le budget primitif de l'État pour 2015. Dans un concert de consensus pour la majorité.

« Je vote ce budget parce qu'il y a bien plus de lignes positives et engageantes pour l'avenir que négatives et inappropriées dans le choix que vous nous présentez »,a déclaré le président Nouvion au ministre d'État. Après les achoppements de l'été, l'hiver arrivant a radouci les relations entre élus et gouvernement.

Esprit de Noël es-tu là ? La majorité voit surtout « des bons résultats économiques et un engagement en matière de logements », note Marc Burini. Une collaboration « plus riche et plus constructive », selon Thierry Poyet. Et Jean-Charles Allavena évoque « un contexte de travail médiocre qui semble aujourd'hui meilleur ».

Des achoppements, il en reste. Béatrice Fresko-Rolfo se dit « perplexe devant des organismes capables de donner leur avis, alors que les élus, eux, sont légitimes ». Thierry Crovetto veut voir « l'intérêt général prévaloir sur l'intérêt de certains lobbys ».Et Daniel Boéri trouve« qu'il manque une vision pour demain ».

L'opposition a choisi, elle, de voter contre. L'UM d'abord car « ce budget ne contient pas toutes les dépenses publiques »et parce que« le rôle du Conseil national se réduit comme peau de chagrin », dixit Bernard Pasquier.

Et Daniel Elena de dénoncer « l'État qui ne joue pas son rôle à la SBM ». L'élu de Renaissance a tancé « un projet de statut unique dans les jeux qui est une honte. Un plan social déguisé ».

Et un manque de cohérence entre les services « alors que l'activité jeux tient à bout de bras la société depuis 150 ans ». De quoi relancer les discussions en 2015.

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