Le Bonsaï Club de Monaco distingué

Du japonais Bon (coupe pot) et Saï (arbre), le bonsaï est un arbre cultivé en pot présentant une harmonie entre poterie, tronc, ramifications et feuillage. Cette rigueur constitue le centre d'intérêt du Bonsaï club de Monaco créé en 1992.

Jean-mary Rizza Publié le 09/05/2012 à 07:10, mis à jour le 10/05/2012 à 08:48
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Une distinction pour le Bonsaï Club au Trophée des Clubs à Veyrier en Suisse. DR

Du japonais Bon (coupe pot) et Saï (arbre), le bonsaï est un arbre cultivé en pot présentant une harmonie entre poterie, tronc, ramifications et feuillage. Cette rigueur constitue le centre d'intérêt du Bonsaï club de Monaco créé en 1992.

Il compte une trentaine de membres et se réunit à l'Auditorium du lycée technique et hôtelier de Monte-Carlo, le dernier vendredi de chaque mois (excepté en juillet et août). Les amateurs s'y retrouvent pour travailler leurs arbres, échanger leurs connaissances, et partager leurs expériences. « Le bonsaï y est un loisir qui permet de découvrir ce qu'est un arbre, ses exigences, son fonctionnement. C'est en les comprenant et en les respectant qu'un amateur fera évoluer son arbre en pot vers un bonsaï avec patience et humilité» explique le président Patrice Rolando.

Une vraie technique

Les Japonais ont structuré et codifié cet art importé de Chine vers le XIIe siècle. C'est ainsi que l'on trouve 32 styles différents : arbre rigoureusement droit, arbre penché, cascade, arbre battu par les vents, forêt ... La pratique de l'art du bonsaï implique d'avoir des arbres en parfaite santé. « L'opinion répandue que les bonsaïs sont des arbres torturés, est fausse : ces arbres doivent avoir de la vigueur et un bon équilibre végétatif pour fleurir, fructifier et régaler les yeux», précise Patrice Rolando.

Des récompenses

Pour sa seconde participation au Trophée des clubs à Veyrier en Suisse, le club monégasque a remporté le deuxième prix grâce à une composition novatrice de sept sujets dont les plantes du BCM et les tableaux de Sonia Stella-Curau. « Le principe de ce trophée est différent des autres expos. En effet, au lieu de récompenser le travail sur un seul bonsaï, c'est la composition et la présentation d'un ensemble dans un espace limité qui est jugé. L'objectif recherché étant le travail d'équipe. Ainsi les bonsaïs sont jugés non seulement individuellement mais surtout pour une recherche d'harmonie dans l'ensemble de leur présentation » rapporte le président qui s'est vu remettre le diplôme par trois juges de niveau international. Il convient de rappeler que quinze jours auparavant, à l'exposition internationale du Trophée des quatre frontières à Metz, le vice-président Baudouin de Lorgeril avait remporté le premier prix grâce à la présentation d'un Pin Sylvestre.

 

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