Vingt-six appartements de 200 à 600 m2 ont déjà été vendus, alors que la tour Odéon ne sera livrée qu’au printemps. Au 45e étage, un penthouse de 3.600 m2 cherche acquéreur à 500 millions d’euros.
« Champagne ? » propose Claudio Marzocco, promoteur de la Tour Odéon à Monaco. Inutile, la visite de la plus haute tour résidentielle d'Europe avec ses 170 mètres donne déjà le tournis…
La plus haute, mais aussi « la plus luxueuse du monde à ma connaissance, lance l'architecte, le Monégasque Alexandre Giraldi. Nous avons refait trois fois le projet pour le rendre toujours plus exceptionnel. »
Au printemps prochain, les 49 étages représentant 70.000 m2, ainsi que les 10 niveaux de parkings sur 30 000 m2 accueilleront leurs premiers résidents.
Déjà, 26 des 63 appartements destinés à la vente privée ont trouvé acquéreurs. « Des Italiens, des Suisses, des Belges, des Russes, des Hollandais, des Norvégiens… Les gens viennent ici, à Monaco, pour vivre, non pas pour investir comme il y a encore une dizaine d'années », explique Claudio Marzocco.
La moitié du budget annuel de l'Etat
Les gens… ou plus exactement quelques-uns des plus riches de la planète. Car à 65 000 euros le prix moyen du mètre carré, les appartements coûtent, grosso modo, de 15 à plus de 300 millions d'euros. Et ce sera certainement beaucoup plus cher encore que sera vendu le penthouse de 3 600 m2, au sommet de l'édifice, installé entre le 45e et le 49e étage.
À Monaco, on souffle la somme astronomique de 500 millions. Ce serait alors quasiment la moitié du budget annuel de l'État monégasque… « Mais ce n'est pas le prix qui importe… Ce dont je suis fier, c'est que ce penthouse soit le plus haut et le plus grand du monde. C'est un record qui revient à Monaco », se réjouit Claudio Marzocco.
De nombreux salons, un ascenseur particulier, un escalier magistral qui mène au dance floor, une chambre de maître sur un niveau complet de 600 m2, un spa privé, une piscine à débordement avec toboggan, un cinéma privé, une cuisine principale digne d'un restaurant,... Le logement donne le vertige.
Encore en construction, il offre, avec ses six mètres de hauteur sous plafond, une vue unique sur la Principauté et la côte.
« Regardez la terrasse avec le garde-corps transparent, lance Claudio Marzocco. Je voulais faire le sol vitré, comme un ''sky-walk''. Mais mon fils m'a dit : " Non…Ça suffit papa… " »
Qui peut acheter pareil écrin ? « Ma… Vendre c'est jamais un problème », poursuit le promoteur avec son accent italien…
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