La disparition du petit Emile désormais traitée comme une affaire criminelle

L'information judiciaire liée à la disparition du petit Emile, dans les Alpes-de-Haute-Provence, a été élargie fin juillet à des faits "d'enlèvement, arrestation, détention, et séquestration arbitraires sur mineur de quinze ans".

La rédaction Publié le 21/08/2023 à 14:03, mis à jour le 21/08/2023 à 13:57
Le petit Émile S., âgé de 2 ans, a disparu samedi 8 juillet 2023. Photo DR

L'enquête avance sur la disparition d'Emile, 2 ans, qui a été aperçu pour la dernière fois samedi 8 juillet à 17h15, seul dans une rue du hameau du Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence. 

L'enquête de flagrance, ouverte le jour de la disparition, a évolué en enquête préliminaire puis en information judiciaire le 18 juillet pour "recherche des causes de la disparition". 

Elle a été élargie dix jours plus tard à des faits "d'enlèvement, arrestation, détention, et séquestration arbitraires sur mineur de quinze ans", à la demande de Jean-Luc Blachon, procureur de la République d'Aix-en-Provence, révèle Le Parisien ce lundi 21 août. 

Autrement dit, la disparition d'Emile est traitée depuis le 28 juillet comme une affaire criminelle

Plus de possibilités pour les enquêteurs

"Ce changement de cadre juridique n'est pas intervenu en réaction à une avancée particulière de l'enquête qui nous orienterait plus particulièrement vers une hypothèse criminelle", nuance le procureur de la République d'Aix-en-Provence, contacté ce lundi par Le Parisien.

"Il permet simplement aux magistrats instructeurs et aux services d'enquête [les gendarmes de la section de recherches de Marseille] de réaliser des actes d'enquête que ne permettait pas le cadre initial", comme des mesures de garde à vue et de déferrements. 

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