L'AS Monaco va aussi jouer le mondial de rugby

Le grand rendez-vous planétaire de la discipline va toucher le club de la Principauté. Un afflux d’adhérents se fait sentir et devrait encore augmenter.C’est aussi l’occasion de parler de valeurs

Nicolas Hasson-Fauré Publié le 21/09/2015 à 08:21, mis à jour le 21/09/2015 à 08:24
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Christophe Milaret, le responsable de l'école de rugby et des jeunes, Thomas Rique, vice-président, bientôt président, et Georges Lairot, responsable commercial. Michael Alesi

Le grand rendez-vous planétaire de la discipline va toucher le club de la Principauté. Un afflux d’adhérents se fait sentir et devrait encore augmenter.C’est aussi l’occasion de parler de valeurs

Ils sont au courant. Les dirigeants de l'AS Monaco rugby le savent : ici comme ailleurs, l'effet Coupe du monde se vérifie. Tous les quatre ans. Le Mondial augmente le nombre d'adhérents. C'est déjà le cas avant même le match d'ouverture, Angleterre-Fidji qui s'est déroulé vendredi soir.

Christophe Milaret, le responsable de l'école de rugby et des jeunes, observe "un effectif important d'enfants qui viennent essayer" la discipline.

Et "il y en aura encore plus après la compétition", avance, en connaisseur, Thomas Rique, le vice-président, bientôt président. Il a donc fallu anticiper cet afflux de joueurs. Notamment en terme d'équipement.

D'autant que cette année, un autre élément joue en faveur des inscriptions. La venue de François Pienaar, l'ancien capitaine de l'équipe sud-africaine championne du monde en 1995, en début de mois à La Turbie à l'occasion d'un événement organisé par le club.

Ce qui a marqué, notamment? "Son accessibilité".

Cette visite a permis de "véhiculer les valeurs du rugby, poursuit Christophe Milaret, ancien joueur professionnel du Rugby club toulonnais. C'est un truc convivial, simple. Où on reste humble". Et le rendez-vous le plus médiatique de la discipline servira aussi à transmettre ces valeurs.

Adultes et enfants viennent s'inscrire

Les dirigeants mettent l'accent sur les plus jeunes. Ils ne sont pas les seuls à s'inscrire dans le sillage du Mondial. Des adultes viennent aussi "se jauger".

Seulement, pour eux, c'est un peu plus dur. "Les gens qui commencent le rugby à 20 ou 25 ans, c'est rare", explique Thomas Rique. Mais "tout le monde trouve sa place", poursuit-il. Ils deviennent joueurs loisirs, bénévoles, éducateurs…

Voilà pour les nouveaux venus. Mais cette Coupe du monde, ceux qui touchent déjà au ballon ovale l'ont aussi entourée en rouge sur leur agenda.

C'est l'événement le plus attendu du milieu. Forcément, sans compter le nombre d'adhérents, le Mondial va aussi toucher la vie du club.

Il est déjà prévu de regarder des matches ensemble, par exemple. Ou de les disséquer en vidéo. Et puis en Principauté, l'événement a encore un peu plus de saveur qu'ailleurs. Le côté cosmopolite oblige.

"Toujours une bonne raison de voir un match"

Les 300 membres du club viennent d'un peu partout dans le monde: Angleterre, Russie, Italie, Afrique du Sud, France… Beaucoup de pays en lice, pendant la Coupe. "Il y a toujours une raison de voir un match", sourit Thomas Rique.

Et une bonne raison de supporter son équipe. D'ailleurs, beaucoup n'ont pas attendu le premier drop pour s'y mettre.

"En ce moment, à l'entraînement, des petits Anglais ont toujours le maillot de leur équipe, constate encore Christophe Milaret. Ça branche. Mais toujours gentiment."

Et ce sera comme ça jusqu'au 31 octobre. Le soir de la finale.

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