"J’y pense tous les jours à ce gamin": rencontre avec deux touristes niçois du Haut-Vernet, deux mois après la disparition d'Emile

Les Niçois, Marco et Marie-Line ont été touchés, bouleversés, par la disparition du petit Émile le 8 juillet dans le hameau du Haut-Vernet. Alors qu'ils ont participé aux recherches dans les premiers jours, nous les avons croisé cette semaine sur place. Ils témoignent.

Grégory Leclerc Publié le 08/09/2023 à 07:30, mis à jour le 07/09/2023 à 19:11
reportage
Les Niçois Marco et Marie-Line dans le hameau du Haut-Vernet ont participé dans les premiers jours aux recherches d'Emile. Grégory Leclerc

Tous deux habitent près de Chorges (Hautes-Alpes). Marco est niçois d’origine. Nous les avons croisés mardi dans le hameau du Haut-Vernet. Ils promenaient leurs chiens, Candice, Junior et Diego.

C’est justement avec Candice, un croisé Jack-Russel et lévrier, que Marco s’est présenté le 10 juillet dernier au Haut-Vernet pour participer aux recherches. L’effervescence battait alors son plein.

Elle contraste avec le silence dans lequel est désormais plongé le Haut-Vernet.

"Je suis monté le lundi après la disparition, avec mon chien Candice. Elle a un flair fantastique. J’ai participé aux recherches, elle sentait des endroits, mais ça n’a rien donné. Mais si personne ne trouvait le petit, je n’allais pas y arriver seul…"

Marie-Line le corrige avec empathie : "Encore que... Dans les affaires de personnes disparues, c’est souvent les randonneurs qui les trouvent..." Marco acquiesce.

On le sent sincèrement touché. "J’y pense tous les jours à ce gamin. Quand j’ai entendu parler pour la première fois de sa disparition. Je me suis dit, je ne suis pas loin, dès que je peux y aller, j’y vais. Ce qui m’a impressionné quand je suis arrivé le lundi c’est le nombre de chiens. Plein de gens avaient amené le leur."

Comme aimantés par l’affaire

Comme aimantés par l’affaire, ils sont donc revenus cette semaine, juste avant que le village ne soit de nouveau fermé, par arrêté municipal. "Quand j’étais venu en juillet, des barrières interdisaient l’accès. Je n’avais pas vu les lieux", explique Marco.

Être là, pour eux, c’est surtout marquer le fait qu’ils n’oublient pas le petit garçon.

La disparition d’Émile a touché Marco et Marie-Line - et la France - en plein cœur.

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