
Le tribunal correctionnel a reconnu l'irresponsabilité pénale du Beausoleillois.
Il volait des scooters à Monaco... pour siphonner le carburant
Le 28/02 à 10h15 MàJ 28/02 à 08h42C’est un quinquagénaire de Beausoleil au passé délinquant surchargé. Au chapitre de ses antécédents, on note des vols, falsification et usage frauduleux de chèque, recel, menaces, port d’arme, stupéfiants…
À Monaco, il est soupçonné de vols ou recels de quatre scooters entre le 31 mai et le 5 juin 2019. Surtout de la marque Yamaha.
En fait, ce ressortissant italien déplaçait les deux-roues afin de siphonner l’essence plus tranquillement sur le territoire français. Sauf une fois où il a effectué l’opération de transvasement sur le parking du CHPG.
À l’époque, il utilisait le carburant dans un cadre professionnel car il s’était improvisé mécanicien, à l’issue d’une carrière de cuisinier.
Pour l’essence
Dans un premier temps, les policiers repèrent l’individu le 9 juin dernier, vers 18h, au niveau de la place Léo-Ferré, sur le boulevard Princesse-Charlotte. Interpellé et identifié, il est conduit dans les locaux de la Sûreté publique et placé en garde à vue. L’intéressé reconnaît les faits. Les scooters sont retrouvés et remis à leurs propriétaires respectifs.
En l’absence de préjudice, le prévenu est libéré.
Il a comparu sur notification une première fois devant cette même juridiction le 15 octobre. Son avocat, Me Thomas Brezzo, a demandé le report du dossier et sollicité une expertise psychiatrique.
Cinq mois plus tard, ce personnage, aujourd’hui sans profession, n’apparaît pas à l’audience du tribunal correctionnel. Il est incarcéré pour six mois à la prison de Sanremo dans le cadre d’une autre affaire à l’étranger.
La présidente Françoise Barbier-Chassaing a annoncé que l’expertise médicale mentionnait une irresponsabilité pénale. Le placement sous curatelle, une hospitalisation prolongée à l’hôpital Sainte-Marie, la prise prolongée de psychotropes et un état de démence au moment des faits ont conclu à cette dispense de responsabilité de la part du médecin.
Le premier substitut Olivier Zamphiroff n’a émis aucune objection et l’avocat de la défense a fait part de plusieurs décisions de relaxe pour des raisons identiques par la justice française. Le tribunal a donc prononcé la relaxe du prévenu.
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