Hallucinations auditives, traitement antipsychotique... ce que l'on sait sur le profil psy du tueur dans une mosquée du Gard

Le Parisien s'est procuré un document qui établit le profil psychiatrique de l'assassin présumé du jeune musulman à La Grand-Combe.

La rédaction Publié le 12/05/2025 à 12:15, mis à jour le 12/05/2025 à 16:30
Des gendarmes et des membres de la police scientifique à la mosquée de La Grand-Combe où un fidèle musulman a été tué à coups de couteau, le 25 avril 2025 dans le Gard. Photo AFP / Sylvain THOMAS

Il avait porté des dizaines de coups de couteau à un jeune homme en train de prier, dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe. Puis il avait filmé sa victime agonisante avec son téléphone portable, en répétant à deux reprises: "Je l'ai fait (...), ton Allah de merde".

Après quatre jours de traque, Olivier Hadzovic "s'est rendu de lui-même dans un commissariat de Pistoia", non loin de Florence le 29 avril. Et ce même jour, expliquent nos confrères du Parisien, il a été transféré de la prison de Prato à l'hôpital Santo Stefano. 

Les médecins lui ont diagnostiqué une "schizophrénie chronique" et ont décidé de l'hospitalisation, indique Le Parisien.  

"Des hallucinations auditives"

Nos confrères ont pu consulter un document italien où l'état psychiatrique du suspect est retracé, depuis son arrivée à sa remise à Menton, le 9 mai. Il en ressort "une probabilité que Olivier Hadzovic puisse faire courir un risque de violence pour lui-même et autrui"

Le jeune homme y est décrit avec un "discours fluide" et une "logique préservée", mais avec des "réticences partielles concernant les évènements récents". Il donnait "des réponses vagues et évasives" quand des questions sur le crime lui ont été posées. 

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Le Parisien évoque également "des hallucinations auditives". Le suspect a affirmé "qu'il n'a jamais été traité par un service de santé mentale"

Durant sa prise en charge au sein de l'hôpital italien, Olivier Hadzovic a reçu un traitement antipsychotique qui aurait permis de réduire "les expériences hallucinatoires"

Son transfert a été demandé avec une sécurité maximale étant donné que les symptômes sont toujours actifs. 

Cet état psychique devrait peser lors de l'évaluation de sa responsabilité pénale. Mais "des troubles psychiatriques n'induisent pas automatiquement une irresponsabilité pénale" et "des expertises judiciaires psychiatriques seront pratiquées durant l'instruction", précise Le Parisien

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