Expo : bye bye Wu Zei!

C'est fini. La pieuvre géante baptisée "Wu Zei" agrippée depuis l'automne 2010 au plafond du salon d'honneur du Musée océanographique tire sa révérence.

Cédric Verany Publié le 18/03/2012 à 07:03, mis à jour le 18/03/2012 à 18:58
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Wu Zei, une pieuvre géante accrochée au plafond du Salon d'honneur du Musée océanographique est en cours de démontage après avoir impressionné des milliers de visiteurs.

C'est fini. La pieuvre géante baptisée « Wu Zei » agrippée depuis l'automne 2010 au plafond du salon d'honneur du Musée océanographique tire sa révérence.

L'œuvre d'art est en cours de démontage depuis vendredi et pour quinze jours. Un moment « un peu triste » pour Robert Calcagno, directeur du Musée océanographique et ses équipes qui s'étaient habitués à cohabiter avec cet animal gigantesque comme flottant dans les airs et déployant ses tentacules dans toute la salle.

L'œuvre est signée du chinois Huang Yong Ping. Il était vendredi au Musée océanographique pour assister au démontage de sa création. « Pour moi une bonne œuvre n'est pas solide mais doit s'adapter à sa salle d'exposition. Cette œuvre, je l'ai travaillée spécialement pour le Musée océanographique », rappelle l'artiste.

Se déclarant « ravi du travail d'équipe en Principauté » pour faire naître ce colossal bébé accroché au plafond du Musée. Et Robert Calcagno de rappeler que « c'est Marie-Claude Beaud, directrice du NMNM qui a la première identifié la force du travail du Huang Yong Ping et qui m'a permis de le rencontrer ».

Avec la carte blanche qui lui avait été donnée, l'œuvre a été réalisée dans l'atelier de Huang Yong Ping en Chine puis transportée en bateau jusqu'en Europe en soixante-dix pièces.

Prochainement à Lille

Autant de morceaux qui seront remballés aujourd'hui. Les huit grandes tentacules portionnées (en matériau souple coulé sur une armature en métal) seront une à une remisées dans leur sarcophage initial pour être aptes au transport. Prochain stop : Lille. Huang Yong Ping y présentera sa Wu Zei… dans une église ! Une exposition qui a du sens. Outre sa masse, l'œuvre est aussi une réflexion autour des catastrophes causées par l'homme sur la mer.

Pour les visiteurs du musée monégasque, la disparition de la pieuvre géante est aussi une occasion de « retrouver au plafond du Salon d'honneur le lustre-meduse qui était presque passé inaperçu dans le passé et qui est une vraie merveille ». Actuellement, la tête de la pieuvre l'occulte mais l'immense plafonnier tiré d'un dessin du biologiste Haeckel et réalisé par la maison Baguès est une pépite… Qui mérite d'aller refaire un tour au Musée !

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