Pour sûr, c'est l'un des événements culturels de la saison. Dès le 12 mai, le Musée océanographique de Monaco accueillera Marc Quinn. Deux ans après Damien Hirst, le vaisseau du Rocher frappe un grand coup avec ce rendez-vous majeur dans le monde de l'art contemporain. L'artiste britannique proposera une soixantaine d'œuvres majeures, comme une rétrospective… en écho avec le lieu et la philosophie du Musée océanographique.
Autoportrait de sang
Un tiers des œuvres présentées a été réalisé en 2011. Année où l'artiste a commencé à réfléchir à sa collaboration et s'est inspiré de l'établissement monégasque. « Nous ne sommes pas un musée d'art. Ce que nous recherchons, c'est un dialogue créé entre l'art et la science. Entre l'artiste, le bâtiment et la ligne directrice de l'établissement »,explique le directeur des lieux Robert Calcagno, qui a fait le choix de Marc Quinn après l'avoir rencontré via des collectionneurs d'art contemporain de Monaco. « L'ouverture du musée à l'art est aujourd'hui acquise. Nous recevons des sollicitations d'artistes, de galeristes et nous avons mis en place une coordination de nos expositions estivales avec le concours de la princesse Caroline de Hanovre. »
Le Musée océanographique compte sur un impact fort de ce rendez-vous. En 2010, 650 000 visiteurs avaient admiré les créations de Damien Hirst. L'an dernier, c'est 670 000 tickets qui ont été vendus pour voir - dans un autre genre - les objets du mariage princier. Encore mieux cette année ? Le parti pris de cet événement majeur d'art contemporain peut remporter le pari.
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