Un casier judiciaire long comme le bras. Au moins 80 infractions au tableau de chasse : violences avec armes, apologie du terrorisme, trafic d'être humains, usage de stupéfiants… Et sans doute bientôt une de plus à son actif. Le Niçois âgé d'une vingtaine d'années, qui avait copieusement insulté les policiers municipaux et nationaux, avant le feu d'artifice tiré lundi soir à Menton, a été déféré et incarcéré à la prison de Nice, dans l'attente de son jugement.
Son acolyte, aussi connu des services de police mais qui en menait moins large lors de son interpellation, a été libéré à l'issue de sa garde à vue, dès le mardi matin, et devra se rendre devant le délégué du procureur pour une composition pénale.
Revenons aux faits. Une heure et demie avant que le ciel ne s'embrase en hommage aux 85 victimes de l'attentat du 14-Juillet à Nice, deux jeunes attirent l'attention de deux policières municipales qui surveillaient les accès au bord de mer, près du Bastion. Le ton monte au moment du contrôle d'identité. Un tombereau d'injures se déverse sur les deux représentantes des forces de l'ordre. « Toutes les femmes sont des putes », jaillit même dans le flot d'insultes.
Du renfort rapplique dans la foulée pour embarquer les deux comparses jusqu'au commissariat de Menton. Mais le plus virulent des deux ne s'arrête pas là. Les noms d'oiseaux continuent à fuser. Tout comme les menaces de mort à l'encontre des policiers nationaux. Ces derniers ont d'ailleurs porté plainte pour « outrage à personnes dépositaires de l'autorité publique et menaces de mort ».
Le suspect risque de la prison ferme.
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