L’ambassadeur de France à Monaco, Hadelin de la Tour du Pin, a reçu ce mardi les responsables des établissements qui participent à cette opération mondiale vouée à promouvoir la gastronomie
La veille du printemps, près de 1.300 chefs à travers le monde vont mettre à l'honneur la gastronomie française. L'ambassadeur de France à Monaco, Hadelin de la Tour du Pin, s'est naturellement associé à l'événement imaginé par le ministre des Affaires Étrangères Laurent Fabius et le chef Alain Ducasse, «Goût de France». Ils ont souhaité promouvoir la culture française par les assiettes, souligner ce qui fait la renommée de l'Hexagone.
Les meilleurs établissements monégasques se sont volontiers investis dans cette démarche. Rendez-vous est d'ores et déjà pris pour le 19 mars.
La veille du printemps, dix chefs, proposeront des menus concoctés spécialement pour « Goût de France ». Hier, Hadelin de la Tour du Pin les a tous reçus afin d'évoquer l'opération. De quoi mettre l'eau à la bouche.
«Dans tous les pays où il y a une ambassade de France, soit près de 150, des restaurants réaliseront des plats inspirés directement des traditions françaises. Il faudra bannir le whisky et la bière danoise des apéritifs ! Attention, l'idée n'est toutefois pas de plaquer des réalités hexagonales sur des choses complètement différentes. Les chefs s'appuieront sur les ressources qu'ils auront à disposition.»
Rouget, loup…
Il est donc fort à parier que les chefs monégasques mettront à l'honneur les produits méditerranéens. Les gourmets retrouveront les menus sur le site Internet http://restaurateurs.goodfrance.com.
Par exemple, Joël Garault du Vistamar cuisinera pintade et rouget, Dominique Lory du Louis XV les gamberoni de San Remo et le loup.
Parmi les dix participants en Principauté, on retrouve le Cordon d'Or, le restaurant d'application du lycée technique et hôtelier.
«Nous sommes ravis de participer à"Goût de France", souligne le proviseur Jean-Marc Deoriti-Castellini. Notre démarche est un peu différente de celle des chefs. Nous allons en profiter pour faire travailler les élèves sur les aspects économique, gestion, marketing, relationnel, et pas seulement sur la cuisine.»
L'idée de base qui sous-tend cette opération n'est pas tout à fait nouvelle.
«Il y a un siècle, Auguste Escoffier voulait organiser un événement mondial autour de la gastronomie», rappelle Hadelin de la Tour du Pin. La Première Guerre mondiale a cependant éclaté peu après, mettant sérieusement à mal de projet.
Qu'à cela ne tienne, 2015 sera l'année de la gastronomie à la sauce bleu blanc rouge.
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