Disparition du petit Emile: le procureur de la République de Digne annonce l'ouverture d'une enquête préliminaire ce lundi

Au septième jour de sa disparition, on est toujours sans nouvelles du petit Emile, deux ans et demi. Le garçonnet avait disparu samedi 8 juillet vers 17h15, après avoir échappé à la surveillance de ses grands-parents. Il avait été aperçu par deux voisins, seul, dans une ruelle du hameau du Haut-Vernet composé d'une trentaine d'habitants seulement.

Grégory Leclerc Publié le 15/07/2023 à 20:51, mis à jour le 15/07/2023 à 20:56
Le petit Emile n'a plus donné signe de vie depuis le samedi 8 juillet. Photo DR

Au lendemain de sa disparition, le dimanche, une enquête de flagrance avait été ouverte, en "recherche des causes de disparition inquiétante".

Le procureur de la République, interrogé par Nice-Matin, indique ce dimanche que, lundi, le régime de flagrance "sera automatiquement remplacé par celui de l'enquête préliminaire". Le délai maximal de huit jours prévu par le code pénal sera en effet atteint. Le procureur confirme que l'enquête préliminaire gardera le même objet: "Recherche des causes de disparition inquiétante".

Un choix procédural que Rémy Avon avait annoncé ce mercredi à Nice-Matin.

Mais un choix - ne pas encore ouvrir d'information judiciaire - qui interroge certains pénalistes. "Il se prive de moyens", avait estimé le pénaliste niçois Florian Abassit. "Une enquête préliminaire ne permet pas de mener des perquisitions, mais de simples visites domiciliaires avec accord des personnes dont on visite le domicile."

Si l'on en croit le parquet, en se référant à ses propos de mercredi dans Nice-Matin, viendra ensuite dans un troisième temps l'ouverture d'une information judiciaire.

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