Emile a été aperçu pour la dernière fois samedi 8 juillet à 17h15, seul dans une rue du hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Depuis, aucune trace de l'enfant n'a été retrouvée.
Toutes les hypothèses sont explorées par les enquêteurs. Parmi elles, une piste qui remonte à quatre ans et relatée ce jeudi 3 août par Le Parisien.
Dans la nuit du 22 au 23 mars 2019, trois des six maisons constituant le hameau du Boulard, situé à une douzaine de kilomètres de celui du Haut-Vernet, ont été détruites lors d'un incendie criminel. Plusieurs systèmes de mise à feu ont été découverts.
Un des logements de la famille maternelle d'Emile
L'un de ces logements appartient à la famille maternelle d'Emile, qui y passait ses vacances d'été. Depuis, elle a emménagé dans le hameau voisin, où s'est déroulée la disparition du petit garçon.
"C'est une piste qui existe, elle n’est ni privilégiée, ni exclue par les enquêteurs à ce stade, confirme une source judiciaire au Parisien. Mais forcément, le fait que cette famille semble avoir été visée par des incendies criminels oblige à s’y intéresser."
"Ce groupe initial a volé en éclat"
Le hameau du Boulard, fondé en 1967 par quatre amis dont l'arrière-grand-père d'Emile, a depuis été déserté.
Pour certains de ses membres, l'incendie de 2019 aurait des racines "politiques". "Nous n'étions pas très à gauche, peut-être que ça a pu déplaire", assure l'un des fondateurs au Parisien.
Pour d'autres, notamment une habitante de la région, il s'agirait d'un conflit interne: "ce qu'on s'est laissé dire, c'est que ce groupe initial a volé en éclat. Certains d'entre eux ne peuvent plus se voir".
"Je ne peux m'empêcher de voir un lien entre ces incendies de 2019 et ce terrible drame qui les touche aujourd'hui", affirme un ancien proche de la famille d'Emile.
Aucun habitant du hameau du Boulard n'aurait encore été entendu par les enquêteurs.
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