Très catholiques, Marie et Colomban se sont exprimés dans Famille Chrétienne. Le journal explique les avoir interviewés au Haut-Vernet, aux côtés des grands-parents du petit garçon. "Nous continuons à faire confiance au travail des enquêteurs", ont-ils expliqué.
Ceux qui sont, jusqu’à preuve du contraire, des victimes dans ce dossier, ont fustigé "des témoignages malveillants dans la presse".
Ils disent avoir reçu des messages de soutien du monde entier, d’Arménie, du Mexique, du Gabon, du Liban, de Grèce. Ils remercient la "très forte solidarité".
Et citent ces cuisiniers d’une colonie de vacances venus apporter des plats cuisinés, des voisins prêtant leur maison, 25 cousins du papa venus prêter main-forte pour les battues. Ils réfutent l’image de catholiques "tradis", l’étiquette d’extrême droite accolée à l’image des parents.
"Nous n’avons rien à cacher"
"Nous n’avons pas honte d’aimer la messe traditionnelle à laquelle nous assistons dans notre diocèse. Nous y animons en famille la chorale polyphonique et grégorienne."
Ils disent militer au Centre Charlier et à l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif). "Nous en sommes fiers. Nous n’avons absolument rien à cacher."
Tous deux continuent de prier, d’espérer. "Cela ne nous fait pas peur de demander à Dieu un miracle. J’aime beaucoup cette phrase de Bernanos qui dit que l’espérance est un désespoir surmonté", confie Marie, la maman d’Émile.
Colomban, le papa, indique qu’ils continuent "à implorer le Seigneur. Nous ne tournons pas la page et nous continuons à espérer. Nous demandons à tous ceux qui veulent faire quelque chose pour nous de continuer à prier".
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