La Jeune chambre économique a évoqué le thème de la vente en ligne à l’occasion d’un petit-déjeuner débat. Tous se sont accordés sur le potentiel de développement de ce secteur
Qui n'a jamais acheté ou à tout le moins surfé sur un site de vente en ligne ? L'e-commerce (e comme électronique) connaît un développement exponentiel. Ces dernières années, l'Internet s'est invité dans les foyers et a changé les façons de consommer. Seulement, ce secteur répond à des exigences particulières. Afin d'évoquer l'avenir de Monaco sous le prisme de cette nouvelle donnée, la JCEM (Jeune chambre économique de Monaco) a rassemblé plus de 120 personnes lors d'un petit-déjeuner débat.
Le président de l'association, Tony Guillemot, demeure convaincu que la Principauté présente assez d'atouts pour inciter les développeurs à s'installer sur le territoire. « Le facteur prépondérant dans l'acte d'achat sur internet est la psychologie, le ressenti des consommateurs. Monaco, son image, son environnement peut aider les entreprises du e-commerce sur ce point. Il faut rassurer le client sur le produit mais aussi et surtout sur la fiabilité de l'entreprise, les conditions générales de vente et la sécurité des données et des transactions. Nous avons en Principauté tous ces éléments : un registre du commerce en ligne, un « .mc » ou encore un processus d'autorisation d'activités parmi les plus sécurisés d'Europe, etc. »
La libéralisation du « .mc » en 2013
L'e-commerce est une activité qui affiche une très forte croissance. Pour Jean-Philippe Alfonsi, intervenant pour Monaco Telecom, «il doit devenir un des pôles d'attractivité». Selon lui, pour attirer les meilleurs sites marchands, il faut d'abord assurer la qualité des connexions. « Il faut faire de Monaco une place hyperconnectée dans le monde.» Il a insisté sur la nécessité de proposer des solutions clé en main. «Il faut soulager les entreprises d'e-commerce des problèmes techniques». Ainsi une société désirant s'implanter sur le territoire pourrait confier le stockage de ses données à autrui afin de n'avoir pour seul souci, que sa stratégie commerciale, son développement et ses produits.
Christophe Pierre, directeur des communications électroniques, a évoqué les changements qui allaient intervenir dans la délivrance des «.mc ».
«À l'heure actuelle, on ne peut délivrer de nom de domaine que par rapport à un objet social, un sigle ou une enseigne. Début 2013 marquera la libéralisation du «.mc». Très concrètement quiconque pourra déposer une demande pour créer son site Internet pourvu qu'il ait une attache avec la Principauté, soit par sa nationalité, soit par son implantation sur le territoire.»
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