Au chapitre de la dernière audience du tribunal correctionnel, on notait plusieurs dossiers concernant des délits de fuite, vols et violences
Dominique est peut-être charmante. Mais l'honnêteté lui fait défaut. Le 7 août dernier, vers 14 h 30, cette femme roule sur la contre-allée du boulevard Albert-Ier. Certainement par inattention, elle heurte un scooter en stationnement... Et repart sans même laisser d'adresse. Un employé de la Poste la rejoint et lui fait remarquer sa faute. D'autant que les dégâts sont importants... Pourquoi la prévenue a-t-elle fuit ? Elle ne se souvient de rien... L'avocat général réclamera une peine d'amende et la défense évoquera une situation dépressive avec prise de médicaments à l'époque des faits. Le petit mot a bien été placé sur l'engin. Mais il a dû tomber... De toute façon tout est réparé et il n'y a plus aucun préjudice. Au final : 3.000 € d'amende toute de même...
Anthony est aussi un jeune adepte de la poudre d'escampette !Le 4 septembre 2012, il percute un scooter sur l'avenue de la Costa. Dans la foulée, comme il a une voiture puissante, il « omet » de s'arrêter. La victime est un Transalpin qui n'en restera pas là et dépose aussitôt plainte à la Sûreté publique... Le prévenu jurera par tous les dieux qu'il n'a pas voulu s'échapper.
« Comme je ne parle pas italien j'ai suggéré de noter ma plaque d'immatriculation afin d'une entente avec nos assurances. D'autant qu'il m'avait demandé une somme bien supérieure aux dégâts occasionnés ». Le ministère public trouvera que les explications ne correspondent pas avec celles du plaignant. De plus, l'Audi d'Anthony a été immatriculée au nom d'un Monégasque qui n'est pas le propriétaire et dont l'adresse était erronée... Résultat : 1.000 € d'amende, 75 € de contravention et 200 € pour la partie civile.
Le reportage complet sur iPad ou sur le Journal en ligne
commentaires