José Badia, conseiller de gouvernement pour les Relations extérieures et la Coopération, a conduit la délégation monégasque qui a participé à la 20e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui s'est tenue à Lima en décembre dernier.
Cette conférence avait pour objectif de débattre des bases juridiques d'un accord international engageant l'ensemble des pays dans des réductions d'émission de leurs gaz à effet de serre pour tenter de maintenir la hausse des températures à 2°C. Elle était fondamentale pour la préparation de la conférence de Paris Climat 2015 qui devra marquer une étape décisive dans la négociation du futur accord international sur le climat pour l'après-2020.
Un outil contraignant
Lors de son intervention, José Badia a plaidé en faveur d'un outil juridiquement contraignant, définissant des mécanismes de sanctions en cas de non-respect des obligations par les parties.
Il a insisté également sur le fait que, même si le principe de responsabilité historique des pays industrialisés ne peut être ignoré, il est fondamental que les pays émergents prennent position et que des engagements volontaires soient définis afin d'encourager les pays en développement à participer aux efforts internationaux.
En effet, Monaco défend l'idée selon laquelle les engagements de réduction des émissions par les États pourraient être revus à la hausse au fil des années, en fonction de l'évolution de leur niveau de développement économique et social.
Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique extérieure, Monaco entend soutenir les pays les moins avancés et les plus démunis face aux changements climatiques.
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