
Jean-François Colosimo, Jean-Claude Guibal et Pascal Picq ont tâché de faire un lien entre l'évolution de l'homme, le retour du spirituel et la mutation des sociétés.
Autopsie de notre société : qu'est-ce qui ne va pas ?
Le 21/10 à 05h13 MàJ 21/10 à 05h13D'un samedi sur l'autre, le thème des Colloques de Menton 2 018 était le même : « Où en sommes-nous ? » Une question simple, qui, comme tout penseur béotien ou professionnel le sait, couve une réalité extrêmement complexe. Après Alain Finkielkraut la semaine dernière, l'essayiste Jean-François Colosimo et le paléoanthropologue Pascal Picq se sont prêtés à l'exercice. Proposant tour à tour - sans toujours être d'accord - un état des lieux de ce qu'est la société actuelle. Une société malade, mais pas nécessairement des maux que l'on imagine. Une société qu'ils étaient invités à diagnostiquer à travers le prisme de sa mutation, de l'évolution de l'homme, du retour du spirituel. « Débat très large », comme l'a défini le chef d'orchestre du jour, Olivier Biscaye, où il aura été question de perte de repères, de religion, de progrès ambivalent.
À cette discussion de haut vol, on ne saurait proposer qu'un modeste aperçu. Pour tâcher de comprendre : c'est grave docteur ?
« Nous sommes désincarnés »
Qu'est-ce que la...