1.400 élèves à l'épreuve du concours de monégasque

Jusqu’au 20 mai, les élèves de 7e à la Terminale planchent sur la langue du pays. Hier matin, les lycéens étaient les premiers…

Qui remportera cette année le très convoité Prix du Prince ? L'ultime récompense du concours de langue monégasque, qui sera remise par le souverain lui-même le 23 juin en mairie de Monaco, est très disputée depuis hier, salle Léo-Ferré.

Ce sont vingt-trois lycéens de Terminale, quatorze élèves de Première et dix-huit de Seconde qui ont ouvert le bal, de 8 h 30 à midi. Et l'ambiance était studieuse, en milieu de matinée, sous le regard attentif des six professeurs.

Il faut avouer que l'épreuve n'était pas franchement facile. Les élèves de Terminale devaient réaliser une traduction du monégasque au français, répondre à des questions sur le texte proposé, puis rédiger une dissertation sur, au choix, la notion de pays ou la notion de femme dans la littérature monégasque.

« Les jeunes doivent faire appel à leurs connaissances acquises au fil de leur lecture,explique Stéphan Maggi, professeur de langue monégasque. Ils n'ont droit à aucun support. »

Facultatif dès la 4e

Obligatoire de la 9e (CE2) à la 5e, le monégasque devient optionnel à partir de la 4e. Il peut donc apporter des points au brevet en fin de 3e (évaluation en contrôle continu), et au bac (dans le cadre d'un oral). Le concours, créé par la mairie de Monaco, avec l'Éducation nationale et le Comité des traditions monégasques, existe depuis plus de trente ans.

Quelque 200 jeunes choisissent tout de même de poursuivre jusqu'au bac. Pourtant, les créneaux horaires sont souvent contraignants pour les jeunes. Les cours sont, par exemple, dispensés en milieu de journée, à l'heure du déjeuner, ou le vendredi soir, entre 17 et 18 heures… « Cela montre l'intérêt et la détermination des jeunes », souligne Stéphan Maggi.

Demain, les épreuves se poursuivent pour les collégiens. Elles s'achèveront mardi prochain, dans chaque école, pour quelque 400 élèves de 7e (CM2).

Au total, ce sont 1.400 jeunes à l'épreuve du monégasque durant sept jours.