Monaco s'installe un peu plus dans l'espace. Après son satellite Monacosat (et bientôt un deuxième), c'est au moins une place à bord de la station spatiale internationale qui sera attribuée à « un ou plusieurs résident(s) ou citoyen(s) de Monaco ».
C'est devenu officiel hier, après la signature d'un accord entre Axiom Space et SSI Monaco, dont le dirigeant, le Dr Ilhami Aygun, a déclaré : « En plus d'être un grand honneur pour notre entreprise, c'est un grand pas qui permet à Monaco de s'installer davantage au sein de la communauté spatiale internationale ».
L'entreprise Axiom sera le constructeur de la première station spatiale privée, qui sera construite depuis la station spatiale internationale, à laquelle elle sera d'abord rattachée, avant d'être ensuite séparée. Un lieu au standing des meilleurs établissements internationaux, puisque les cabines d'équipages ont été aménagées par Philippe Starck.
L'accord comprend également l'étude à long terme du tourisme spatial et la possibilité d'installer un futur « Monaco Space Module ».
« La capacité unique d'Axiom à développer les capacités locales de sélection et de formation des astronautes selon les normes de la NASA permettra d'accélérer le développement des plans de Monaco pour des vols habités et pour la recherche spatiale », a fait savoir Michael T. Suffredini, le PDG d'Axiom.
Il y a aura donc, d'ici 2020, une personne issue de Monaco, qui sera sélectionnée pour aller dans l'espace, après avoir subi une formation selon les normes de la NASA. « Nous avons l'expertise qui nous permet de donner une formation équivalente aux gens qui sortent de la NASA », explique le capitaine Michael López-Alegria. Mais pas seulement. « Nous pouvons aussi former les touristes. Pour savoir comment entrer et sortir de la capsule avant lancement et après l'atterrissage, et en cas d'urgence, comment préparer la nourriture et aller aux toilettes dans l'espace, et probablement aussi comment utiliser les appareils photos, et le matériel de travail selon le but du voyage. »
Une formation qui se fera totalement en anglais et qui peut durer une dizaine de semaines.
Les modalités de sélection du futur voyageur des étoiles n'ont pas encore été dévoilées.
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