Que risquent les auteurs de fausses alertes à la bombe?

Bonjour Quentin, 

La justice prend très au sérieux ces fausses alertes à la bombe. Plusieurs dizaines d’auteurs ont été interpellés en France lors de la dernière grosse vague de fausses alertes, fin octobre. Les traces numériques permettent très souvent de retrouver les auteurs.

Pour ce faire, les numéros de téléphone utilisés sont évidemment retracés, tout comme les adresses mail et les adresses IP. Les auteurs l’apprennent souvent à leur corps défendant, l’anonymat n’existe pas sur Internet. Ainsi, même masqués derrière un VPM (logiciel pour masquer son adresse IP), les auteurs peuvent être retrouvés. Et ils risquent gros.

"Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise" est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende, selon l’article 322-14 du Code pénal, rappelait la préfecture des Alpes-Maritimes le mois dernier.

Cordialement