Monaco s'est-elle désintéressée de la Première Guerre mondiale? Pas du tout.
Son souverain de l'époque, Albert Ier, est intervenu dès les premiers combats auprès du Kaiser, en faveur d'une paix rapide. Son fils, le prince Louis, futur Louis II, a très tôt, été engagé volontaire.
Il s'est particulièrement distingué à Craonne et au Chemin des Dames. Sans compter les membres de la Compagnie des Carabiniers, seule unité militaire alors en place sur le Rocher, qui ont eux aussi rallié l'armée française, pour combattre l'ennemi.
Mais l'Etat monégasque ne fait pas partie des protagonistes de ce conflit. L'Armistice du 11-Novembre 1918 n'a pas été convertie en jour férié. Pas plus cette année que les années précédentes.
Si la différence se remarque, aujourd'hui, c'est à cause des bouchons matinaux aux entrées de la Principauté.
Alors que les salariés français profitent de trois jours de pause consécutifs, c'est une journée comme les autres pour tous ceux qui travaillent sur le Rocher.
En revanche, c'est l'inverse qui se produira, à deux reprises d'ici Noël: le mardi 19 novembre pour la Fête nationale, et le lundi 9 décembre en souvenir de l'Immaculée Conception (d'habitude le 8, mais la célébration tombe cette année un dimanche).
Quelles sont les autres différences? Jour férié à Monaco le 27 janvier en l'honneur de sainte Dévote (un lundi en 2020), pour la Fête-Dieu le jeudi 11 juin. Côté français, l'économie fait relâche le 8 mai (Victoire de 1945) et le 14 juillet (Fête nationale).
En revanche, les deux pays s'accordent un jour férié en simultané pour le 1er de l'an, le lundi de Pâques, la Fête du Travail, l'Ascension, Pentecôte, l'Assomption, la Toussaint et, bien sûr, Noël.
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