Pourquoi le prince Albert II s'est rendu dans le centre de la France vendredi?

Le souverain s’est rendu vendredi dans l’Allier et le Puy-de-Dôme, pour honorer, comme il en a l’habitude, la mémoire de ses ancêtres et aller à la rencontre des acteurs de la vie locale.

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C.V. Publié le 18/07/2021 à 12:00, mis à jour le 18/07/2021 à 11:34
Dans l’église d’Effiat, le souverain s’est recueilli sur la tombe du maréchal d’Effiat, mort en 1632. Ami de Richelieu et ministre du roi Louis XIII. Sa descendance a hérité des marquisats de Longjumeau, Chilly et de la baronnie de Massy, titres encore liés à la famille Grimaldi. Gaetan Luci/Palais princier

Entre deux événements en Principauté, le prince Albert II a pris la route pour se rendre vendredi dans le centre de la France afin d’effectuer un déplacement, comme il en a l’habitude, dans des territoires liés historiquement à sa famille. Cette fois dans l’Allier et le Puy-de-Dôme.

Le souverain a entamé sa journée à Abrest, au siège de l’usine Ligier, constructeur français de voitures sans permis et d’utilitaires électriques, qui équipe notamment la Poste de Monaco en véhicules électriques. Accompagné par les autorités locales, le prince a pu découvrir les nouveaux modèles du constructeur.

Le souvenir du maréchal d’Effiat

Puis il a poursuivi son déplacement vers Effiat, dans le Puy-de-Dôme, où il a été accueilli par le préfet Philippe Chopin, le maire Marc Carrias et la population locale. L’occasion était toute trouvée pour que la commune française officialise son adhésion au réseau des Sites historiques Grimaldi de Monaco. En effet, la famille Coiffier d’Effiat figure dans la lignée de Louise d’Aumont-Mazarin qui épousa, en 1777, le futur prince Honoré IV.

Le prince est d’ailleurs aller se recueillir dans l’église du village sur la tombe du maréchal d’Effiat avant de visiter le château, grand projet architectural de l’illustre ancêtre de la famille, et aujourd’hui classé monument historique. Guidé par le propriétaire des lieux, Hubert de Moroges, le souverain a découvert l’histoire du maréchal d’Effiat, ami de Richelieu et ministre du roi Louis XIII, dont la titulature princière a hérité des marquisats de Longjumeau et de Chilly, ainsi que de la baronnie de Massy.

Un passage chez Michelin

Enfin, c’est par une visite chez un géant d’Auvergne, que le prince Albert II a achevé cette journée marathon dans le centre de la France. Partant à la découverte du musée "L’Aventure Michelin", où il a été accueilli par Florent Menegaux, président de l’entreprise iconique française, fabricante de pneumatiques.

Hubert de Moroges, le propriétaire du château d’Effiat a fait découvrir au prince sa propriété. Gaetan Luci/Palais princier.
Gaetan Luci/Palais princier.
Au terme de la journée, Florent Menegaux, président de Michelin, a accueilli le prince dans le musée de l’entreprise française de pneumatiques, à Clermont-Ferrand. Gaetan Luci/Palais princier.
À l’usine Ligier, le souverain a découvert le site où sont conçus les véhicules électriques de La Poste, en compagnie du P.-D.G., François Ligier.

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