Pompiers : presque 10 000 interventions en 2015 à Monaco
Le chef de corps, le lieutenant-colonel Tony Varo, revient sur une année 2015 marquée par une augmentation des sorties de ses hommes. Surtout pour du secours à la personne, mais pas que
Article réservé aux abonnés
Nicolas Hasson-FauréPublié le 07/01/2016 à 05:03, mis à jour le 07/01/2016 à 05:03
Le lieutenant-colonel Tony Varo est le chef de corps des pompiers de Monaco.N.H.-F.
Dans leur dictionnaire, l'expression « journée type » n'existe pas. Le quotidien des pompiers de Monaco change au gré des interventions. Les jours ne se ressemblent donc pas. Les années non plus. C'est ce qui ressort du discours du chef de corps, le lieutenant-colonel Tony Varo, au moment de jeter un coup d'œil dans le rétroviseur, en direction de l'année qui vient de s'achever.
La période a été marquée par une augmentation du nombre d'interventions. Une constante, depuis plusieurs années. En 2015, les pompiers de Monaco ont réalisé 9 677 interventions. C'est 383 de plus qu'en 2014, soit un peu d'une supplémentaire par jour sur l'année. Au total, cela signifie quelque 12 463 sorties d'engins, pour répondre à 20 000 appels au 18 ou au 112. Pour situer : en 2015, les pompiers de Monaco sont intervenus plus d'une fois par heure. En majorité pour du secours à la personne.
« Le curseur de l'urgence »
70,5 % de ces interventions concernent l'assistance aux hommes, femmes ou enfant, de la chute au malaise cardiaque en passant par la coupure. Difficile d'expliquer ce chiffre. « Le secours à la personne est lié à beaucoup de facteurs, explique encore le lieutenant-colonel Varo. On apporte une réponse rapide, c'est quelque chose de gratuit… Qu'est-ce qui conduit les gens à appeler les pompiers pour beaucoup de choses ? Cela reste encore à préciser. » Il évoque un « changement de comportement ». Une propension à appeler les pompiers plus facilement, qui touche aussi la France.
Avec, en filigrane, une difficulté : tout le monde n'a pas la même définition de la notion d'urgence. « Chacun place le curseur de l'urgence à son niveau », dit le chef de corps. Des maux de ventre, par exemple, peuvent aussi bien relever de la gastro-entérite qu'être un signe avant-coureur d'un infarctus du myocarde.
Une année « riche en événements »
Reste que 2015, d'après Tony Varo, a été une année « très riche en événements. Cela a commencé par la présentation des enfants princiers, leur baptême, les célébrations des dix ans de règne… Nous avons mis en place des dispositifs pour assurer la sécurité dans ces rassemblements ».
C'est aussi ça, le quotidien des pompiers. Se tenir prêt. Être toujours en alerte. S'entraîner, pour parer à toutes les situations. Pour 2016, cela a déjà commencé. Les interventions aussi.
Pendant les inondations d'octobre. (DR)doc. Michael Alesi.
commentaires
ads check
“Rhôooooooooo!”
Vous utilisez un AdBlock?! :)
Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.
Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.
Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.
Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.
Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.
commentaires