L'Arménie, la Géorgie, la Macédoine, la Russie, la Slovaquie. Mais aussi l'Irlande du Nord, l'Irlande, Andorre, le Liechtenstein, Malte, San Marin... et Monaco.
Les premiers ont récemment adopté "des mesures renforçant les critères à remplir pour les femmes afin d'avoir accès à l'avortement".
Les seconds ont été pointés du doigt par le Conseil de l'Europe pour leur législation "hautement restrictive" en matière d'accès à l'avortement. Il n'est souvent autorisé qu'en cas de risque pour la vie de la mère ou de viol.
Nils Muiznieks, le commissaire aux droits de l'Homme a signalé un recul des droits des femmes en matière d'accès à la contraception et à l'avortement en Europe, dans un rapport repéré par nos confrères suisses de 20minutes.
Dans un document thématique publié sur le site du Conseil de l'Europe, Nils Muiznieks déclare que "Les femmes en Europe continuent de voir ces droits bafoués ou restreints en raison de lois, politiques et pratiques qui reflètent en définitive la persistance de stéréotypes et d’inégalités de genre. Les États doivent prendre conscience de ces violations, y remédier, et s'engager résolument à faire progresser l'égalité de genre dans ce domaine crucial de la vie".
Le Commissaire énonce aussi 54 recommandations visant à aider les États européens à répondre à cette nécessité urgente.
A Monaco, malgré la campagne électorale des élections nationales, les candidats ne se sont pas emparés de ce débat.
Une initiative a pourtant été portée par un élu en cette fin de mandat. En effet, Eric Elena, seul élu du parti politique Renaissance, avait annoncé déposer une proposition de loi de dépénalisation de l'avortement, comme mentionné dans leur programme lors des dernières élections en 2013.
>> RELIRE. Un parti politique veut dépénaliser l'avortement à Monaco
commentaires