Des collégiens de Monaco participent à une pièce de théâtre interactive sur les violences faites aux femmes

Dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la Principauté multiplie les initiatives privées et publiques

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Joëlle Deviras Publié le 26/11/2019 à 16:30, mis à jour le 26/11/2019 à 08:40
Des classes de 3e ont assisté à une pièce interactive. Photo Jean-François Ottonello

videmment, nous voulons lutter contre toutes les formes de violences, physiques ou psychologiques - et pas uniquement celles faites aux femmes. Mais en ce 25 novembre, il s’agit tout naturellement de sensibiliser le plus grand nombre sur la situation des femmes victimes."

Ce lundi, Céline Cottalorda, déléguée pour la promotion et la protection des droits des femmes au sein du département des Affaires sociales et la Santé, était au Théâtre Princesse-Grace pour accompagner une initiative conjointe avec le club Soroptimist.

Des classes de 3e ont ainsi été invitées à assister, ou plus exactement à participer, à une pièce de théâtre interactive. Plus que comme un comédien, Claude, de la compagnie Théâtre Globe, agit davantage comme un incitateur à réagir plutôt qu’un acteur. Les jeunes défilent sur scène, visiblement motivés.

"Nous avons voulu un spectacle autour du consentement et du sexisme, explique Karine Chatenet, présidente du club Soroptimist. Cela nous a semblé plus approprié pour les collégiens."

"Ancrées dans des stéréotypes"

"Nous sommes convaincues, au sein de l’International Club Soroptimist de Monaco, que pour progresser vers la protection des droits de la femme et l’égalité entre les hommes et les femmes, il faut commencer par en parler aux générations qui nous suivent et en particulier aux jeunes qui seront les acteurs de notre société de demain", souligne Christiane Eugénie Gautier, la vice-présidente.

Les deux responsables de l’association et Céline Cottalorda sont toutes trois convaincues de l’importance de parler de l’égalité entre les hommes et les femmes et de tous les problèmes qui en découlent. La violence en est un.

"Je me suis rendu compte, au fil de ma carrière professionnelle, que des efforts étaient faits au quotidien mais qu’une différence de traitement - et je ne parle pas uniquement du salaire! - existait, ancrée dans des stéréotypes. Il y a encore beaucoup à faire pour les femmes", explique Karine Chatenet.

Au gouvernement, Céline Cottalorda sait que la communication n’est certainement pas suffisante ; mais elle constitue une étape. En marge de la charte qui vient d’être signée en faveur de l’égalité entre les sexes dans le travail, et de la journée organisée ce lundi, l’IMSEE réalise actuellement une étude sur les violences faites aux femmes.

La route est certainement encore très longue, mais la direction est la bonne…

De son côté, le Club Zonta a réitéré, ce lundi matin, une opération destinée à sensibiliser le plus large public. Comme l’année passée, le Club de Monaco a accroché une dizaine de banderoles sur des bancs de la Principauté afin de sensibiliser tout un chacun: victime, agresseur, ami(e), famille des uns ou des autres. ça ne passe pas inaperçu! Photo J.D..

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