En ajoutant ses aubergines à son panier, Marine, la trentaine, estime que "la France n’avait pas le choix, c’est une question d’humanité. Quand on sait ce que ces personnes ont subi, je suis heureuse qu’une solution ait été trouvée." Medhi, lui, lâche avec un grand sourire: "Moi je suis fier de Toulon aujourd’hui."
Ces réactions positives ne font pourtant pas l’ unanimité. Un débat s’improvise avec une femme à proximité. Cette quinquagénaire bien mise, qui préfère rester anonyme, n’approuve pas, loin de là. "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde. On a déjà assez de problème dans notre pays."
Son compagnon abonde: "Je comprends leur situation. Je compatis, mais ce n’est pas chez nous que ce bateau aurait dû accoster. Il aurait fallu avoir la même fermeté que l’Italie sur la question."
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