Si, à Paris ou dans d'autres grandes villes de France, les électeurs se sont rués sur les formulaires d'inscription, à Cap-d'Ail, Beausoleil ou la Turbie, les citoyens sont restés plus modérés.
Ainsi, les listes cap-d'ailloises (3 251 inscrits) et turbiasques (2 525 inscrits) ont gonflé d'une centaine de votants potentiels par rapport à 2012.
À Beausoleil aussi, on a constaté une augmentation des inscriptions : « Beaucoup plus de jeunes que d'habitude, nouvellement majeurs, sont venus chercher leur carte d'électeur à l'occasion d'une réception citoyenne que le maire a organisée le 16 mars dernier. Au total, 126 nouveaux électeurs viennent d'avoir 18 ans et votent pour la première fois. À noter également un afflux cette fois-ci de trentenaires et de quadras venus s'inscrire. »
5727 électeurs à Monaco
Pourtant, la cité voisine de la Principauté n'affiche que 7 241 électeurs, en baisse de presque 10 %. Le résultat d'un profond travail de revue des listes, entrepris depuis 2012, et qui aboutit à des radiations.
La liste électorale des Français de Monaco, qui compte 5727 inscrits, a, quant à elle, maigri de 6 %.
Plusieurs cas de radiation peuvent survenir. Il y a, bien sûr, les classiques déménagements et inscriptions sur les listes du nouveau domicile, ou la condamnation à la privation des droits civiques, qui entraînent la radiation d'office.
Lorsque la commission de révision des listes électorales estime qu'elle dispose d'un faisceau d'indices indiquant que l'inscrit ne demeure plus sur le territoire de la commune (non-paiement de la taxe d'habitation, retour des courriers envoyés), elle peut aussi engager une procédure de radiation.
Entre le 10 et le 20 janvier, un tableau comportant les nouvelles inscriptions et les radiations est affiché en mairie. La décision peut être alors contestée dans un délai de 10 jours, auprès du tribunal administratif.
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