
Étroitement liée aux eaux de pluie, la production d'eau monégasque a été divisée par deux en un an. Les pluies d'octobre et la fin d'année combleront-elles les mois précédents ?
Une eau de qualité extra
Le 24/10 à 05h22 MàJ 24/10 à 05h22L'eau de votre robinet affiche une qualité que certaines régions de France nous envient.
« Nous n'avons pas d'agriculture intensive ou d'industries lourdes, à Monaco ou ailleurs, donc pas de problèmes de nitrate, pesticides, métaux lourds, etc. Il n'y a pas de pollution récurrente comme en Bretagne par exemple et l'eau d'origine, même si elle est non potable, est d'excellente qualité », assure un Manuel Nardi au fait de ces problèmes de pollution des sols après avoir fait ses armes dans un milieu rural.
En provenance de sept sources (Ingram, Testimonio, Marie, Vaulabelle, Puits nord, Alice, Font Divine) - qui assurent 30 à 50 % de la consommation annuelle, l'eau est collectée dans une usine de potabilisation (sous l'avenue Princesse-Grace) et traitée par une filtration sur sable, afin de retenir les impuretés, complétée par une désinfection au bioxyde de chlore, afin de garantir la qualité bactériologique de l'eau distribuée.
Une grande réactivité
Une fois potable, cette eau rejoint des réservoirs, d'une capacité maximale de 25 000 m3, pour un stockage n'excédant pas les 72 heures.
Assez pour faire sereinement face à une composante saisonnière très forte, où de grands événements, type Grand Prix de Formule 1, imposent une grande réactivité.
La synergie avec les communes alentours permettant, de plus, d'augmenter considérablement le débit grâce, notamment, au surpresseur de Cap-d'Ail.
Monaco peut également s'enorgueillir d'un taux de rendement de son réseau de distribution supérieur à 90 %.
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