Protocoles de sécurité sans failles

« La mise en place d'un écosystème aurifère de classe mondiale permettra à la Principauté de renforcer ses liens économiques et commerciaux avec d'autres centres économiques et financiers mondiaux », assure Jeffrey Rhodes, membre du board d'Aurum Monaco.

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Publié le 12/06/2018 à 05:26, mis à jour le 12/06/2018 à 05:26
Azzedine Ouarab (à gauche) et Selim Fendi souhaitent monter une chaîne vertueuse de l'or.
Azzedine Ouarab (à gauche) et Selim Fendi souhaitent monter une chaîne vertueuse de l'or.

« La mise en place d'un écosystème aurifère de classe mondiale permettra à la Principauté de renforcer ses liens économiques et commerciaux avec d'autres centres économiques et financiers mondiaux », assure Jeffrey Rhodes, membre du board d'Aurum Monaco.

Et comme l'image de Monaco ne supporte pas le doute, c'est en toute transparence qu'Aurum compte agir. L'option blockchain (*) s'est ainsi imposée dans le processus de développement. « Nous nous devions de développer des protocoles de sécurité sans failles. Raison pour laquelle nous avons numérisé notre chaîne d'approvisionnement pour sécuriser et vérifier la pleine traçabilité des différentes étapes et des intervenants. Tout l'enjeu a été de transformer nos contraintes opérationnelles en un levier marketing pour rassurer le client final. »

Un jeton transactionnel digital (Token) a ainsi été créé pour permettre à son détenteur de jouir d'un actif convertible à tout moment en or physique. Dans cet « écosystème » de l'or façon monégasque, le métal précieux pourra être vendu ou stocké dans un coffre-fort en Principauté. L'offre digitale permettant aussi de mettre son or (physique) à l'abri, tout en l'utilisant comme ligne de crédits « avec un très fort Loan To value ["LTV", prêt à la valeur, ndlr], jusqu'à 80-90 %», dévoile Selim Fendi.

En trame de fond de cette simplification des échanges, Aurum poursuivra l'ambition d'« évangéliser un modèle vertueux », selon Azzedine Ouarab. D'un bout à l'autre de la chaîne. Du client fortuné au minier sans-le-sou. Ce dernier pourrait ainsi, à l'avenir, être payé via son téléphone. Un projet à l'étude de paiement instantané assurerait « un minimum vital » à chaque ouvrier, selon les standards de son pays. « Nous sommes réalistes et non pas idéalistes. Je n'oublie pas ce qu'on m'a dit un jour : un gant d'un minier canadien, c'est le salaire d'un minier africain. Donc le but est de payer le minier de façon "équitable", pour assurer ses besoins élémentaires, sa santé, sa sécurité, être attentif à ses conditions de travail », étaye Selim Fendi, qui assure déjà qu'Aurum et ses partenaires n'utilisent ni mercure, ni cyanure, comme ils ne font pas appel aux enfants et bannissent le travail forcé comme toute activité en zone de conflit.

Des faits que la blockchain traduira en preuves contre toute défiance du grand public, des ONG ou des clients potentiels.

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