Un événement qui se tenait dans le cadre de la semaine sur la Santé planétaire, organisée par la Fondation prince Albert II, et qui a attiré plusieurs dizaines de participants, en personnes dans le musée (et avec masques), et sur Youtube où l’événement était retransmis.
Alors, bien sûr, sans grande surprise, les océans ne sont pas en très grande forme. Entre la surpêche, la pollution aux plastiques, aux produits organiques persistants (les pops), la pollution d’origine agricole, avec les nitrates et les phosphores, et le réchauffement climatique, c’est une chaîne de catastrophes qui semble se profiler de plus en plus clairement à l’horizon des décennies futures.
"C'est à la source qu'il faut prendre le problème"
Un inventaire à la Prévert qu’a égrainé le Pr Patrick Rampal, directeur du Centre scientifique de Monaco. Le P.-D.G. de l’Ifremer, François Houllier, a rappelé quand même que certaines solutions sont en cours de développement, précisant, par exemple, que la pêche ne peut plus répondre à la demande d’une population croissante, et qu’il faut donc miser sur l’aquaculture.
Lucile Courtial, de l’association Beyond Plastic Méditerranée (Bemed), est revenue sur l’un des plus gros problèmes de pollution: les plastiques. "Nettoyer comme nous le faisons actuellement n’est pas la solution, c’est à la source qu’il faut prendre le problème."
Une source bicéphale: le consommateur, et l’industriel. Côté consommateur, il semble que le message soit passé. C’est sur le côté industriel que travaille Bemed, qui a reçu dernièrement un chèque de 12 500 euros de la part de Upaw (Urban Painting Around The World): "Une grosse partie de la solution est de s’attaquer aux plastiques d’emballage. Nous faisons passer le message aux industriels qu’il faut travailler à la réduction de ces déchets".
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