La députée Alexandra Ardisson interpelle Nicolas Hulot sur le train

Lors des traditionnelles questions au gouvernement, hier après-midi, la députée de la 4e circonscription des Alpes-Maritimes, Alexandra Valetta-Ardisson, a apostrophé le ministre de la Transition écologique.

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a.r. Publié le 17/05/2018 à 05:16, mis à jour le 17/05/2018 à 05:16
La députée de la 4e circonscription lors des questions au gouvernement.	(Capture d'écran AN)
La députée de la 4e circonscription lors des questions au gouvernement. (Capture d'écran AN)

Lors des traditionnelles questions au gouvernement, hier après-midi, la députée de la 4e circonscription des Alpes-Maritimes, Alexandra Valetta-Ardisson, a apostrophé le ministre de la Transition écologique.

Revenant sur le projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire - auquel elle adhère - l'élue a tenu à s'assurer que les « petites » lignes seraient maintenues. « Elles sont souvent peu ou pas rentables mais elles sont essentielles pour le désenclavement des vallées rurales », a-t-elle souligné. Précisant être pleinement concernée par le sort de la ligne dite des Merveilles.

« Elle fait l'objet de travaux de modernisation et de sécurisation. Il semblerait que sa date de réouverture ait été reportée au 13 juillet. C'est inacceptable tant pour les habitants de la circonscription que pour nos voisins italiens qui l'utilisent aussi et ont versé près de 29 millions d'euros pour la réalisation de ces travaux. »

Et d'indiquer qu'un tel retard de livraison des travaux risque d'impacter l'économie touristique de la Roya et du Piémont.

Le président de l'Assemblée, François de Rugy, ne lui laissera pas poser sa question, coupant son micro sans grand ménagement.

La parole est au ministre Nicolas Hulot : « Dans le cas précis de la ligne Breil-Tende-Cuneo - nécessaire à la vitalité des territoires qu'elle dessert, et importante pour les échanges entre les deux pays - des travaux sont effectivement déjà en cours. Malheureusement, du fait principalement des récents mouvements sociaux (1), ils ont pris du retard. Comme vous, je le regrette. Mais cela ne doit pas nous empêcher d'avancer. » Le ministre assure ainsi que des échanges avec les collectivités et les interlocuteurs italiens sont à l'œuvre, concernant « les investissements additionnels à réaliser en vue d'une pérennisation de la ligne ». Dans le cadre du Contrat de plan État Région (CPER), la France prévoit ainsi de débourser 15 millions d'euros.

« Je tiens à vous rassurer, l'ouverture à la concurrence n'aura pas d'impact sur le maintien de la desserte ferroviaire. Les régions continueront à les assurer comme elles le font déjà », conclut-il.

Pour le cas particulier de la ligne reliant la Roya à la Vermenagna, la commission intergouvernementale prévue vendredi à Nice devrait être en mesure d'apporter de nouveaux éléments.

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