Ils ont pédalé pour la sauvegarde des océans

Hier midi, une centaine de cyclistes aux couleurs de la Blue Marine Foundation ont achevé une course caritative au départ de Londres. Huit pays traversés pour l'avenir du monde marin

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Thibaut Parat Publié le 26/09/2018 à 05:14, mis à jour le 26/09/2018 à 05:15
Axel Bastello / Palais Princier et Thibaut Parat

Une douche de champagne et des « hourras » lancés à la volée. À 12 h 40 pétantes, hier, un peloton d'une centaine de cyclistes a déboulé sur la place du Palais. Tout de bleu vêtus, sous la bannière environnementale de la Blue Marine Foundation. Une arrivée triomphale, donc, sous les applaudissements du prince Albert II. De quoi faire oublier les courbatures et ces sept jours de road-trip à vélo, à pédaler pour la sauvegarde des océans.

Une course caritative amorcée à Londres, huit pays traversés (1) et pas moins de 1 100 kilomètres d'asphalte avalés. Des redoutables pavés de Roubaix aux plus mythiques cols des Alpes, pour un finish en beauté à Monaco. Comme une évidence.

« Ce pays a toujours été une référence dans la préservation des océans, a expliqué Clare Brook, à la tête de la Blue Marine Foundation, à tous ces courageux volontaires. Durant la course, vous vous êtes sans doute demandés si cela en valait la peine. ça le valait ! Nous commençons à voir les résultats, à venir à bout de cette crise environnementale. » D'autant qu'au-delà du challenge sportif, les cyclistes ont levé, en deux éditions, pas moins de 570 000 £ pour la fondation (près de 640 000 e). À coup de parrainages et de sponsoring.

« Une question de responsabilité »

« Cette course vient en soutien de quatre projets clés sur l'île d'Ascension, au milieu de l'Atlantique, à Sainte-Hélène où Napoléon a fini ses jours, sur les îles méditerranéennes et sur la côte sud de l'Angleterre pour développer la pêche raisonnée », poursuit-elle.

« Je ne peux rester insensible »

Pour Steve Crowe, ancien employé dans une société qui s'apparente aux « pages jaunes du yachting », donner de son corps pour les océans est « une question de responsabilité ». « Je suis conscient que les bateaux qui naviguent partout polluent. Il faut qu'en retour, on donne de notre temps pour protéger la planète », explique-t-il, les traits tirés par ce périple.

Au milieu de ce joyeux barouf, de ces accolades sincères, trois cyclistes ont couru le dernier tronçon (Loano en Italie - Monaco) sous l'étendard local de l'Automobile Club de Monaco : Romain Pugliese, Corentin Debort et Thierry Boutsen, plus connu pour avoir fait chauffer la gomme en Formule 1. « Cette cause des océans me touche beaucoup, réagit ce dernier. Le futur de l'homme passe par là. S'il n'y a plus d'océans et de faune et de flore marine, il n'y a plus de vie sur terre. En roulant, on participe à notre manière. »

Alasdair Reay, qui travaille sur un voilier, est, chaque jour, au contact de la Grande Bleue. « Je ne peux rester insensible. En Grèce, les poissons meurent. Il y en a de moins en moins. » D'où ce slogan prêché par Clare Brook : « Les poissons ont besoin des vélos. Et vous avez agi pour sauver tous les poissons de tous les océans. »

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