Avant la reprise des négociations internationales sur l'exploitation des fonds sous-marins, Greenpeace a vu rouge en apprenant la fabrication de ce phénomène: les nodules polymétalliques. Ce sont des cailloux, ayant la même forme que des pommes de terre et mesurant 15 centimètres de diamètre. Ces nodules contiennent des métaux d'une rareté absolue et permettent de fabriquer des batteries électriques.
L'ONG en capitaine d'alerte
Dans un rapport, Greenpeace alerte contre une exploitation minière avancée, reposant sur les travaux d'un institut allemand de recherche sur l'environnement. Selon l'ONG, il ne faut pas se servir des fonds marins pour trouver les métaux nécessaires à la transition énergétique.
Mais il faut apprendre que tous les métaux contenus dans ces modules ne sont pas exploitables, comme le lithium. Pourtant, il est nécessaire pour la fabrication de batteries électriques mais n'est pas présente en grande quantité. Greenpeace a insisté sur le fait qu'il est "important de continuer de compter sur les ressources terrestres, la sobriété et le recyclage de métaux existants".
Selon des études de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), on dénombre 250 000 espèces sous-marines vivantes aujourd'hui.
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