Estelle Lefébure soutient les élèves engagés pour protéger l’océan à Monaco
Le concours Oceano pour Tous s’est achevé ce mardi après-midi avec la cérémonie de remise de prix à l’Institut océanographique en présence d’Estelle Lefébure, une marraine très impliquée.
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Anne-Sophie CoursierPublié le 14/06/2023 à 10:28, mis à jour le 14/06/2023 à 09:31
Parmi les sept établissements lauréats, deux ont pu être présents hier en Principauté. Tous les sept ont reçu une dotation de 5.000 euros autour de la marraine, Estelle Lefébure. Photo Jean-François Ottonello
Rapprocher l’Homme de l’océan. La ligne directrice du prince Albert-Ier a plus que jamais résonné ce mardi dans la salle des conférences du Musée océanographique où se tenait la cérémonie de remise de prix du concours "Oceano pour Tous". Robert Calcagno, directeur de l’Institut océanographique, l’a rappelée avec sens lors de son discours d’introduction.
Depuis 2014 et en collaboration avec la Fondation Princesse Charlène de Monaco et l’Éducation nationale française et monégasque, l’Institut océanographique organise le concours "Oceano pour tous" qui accompagne, tout au long de l’année, des élèves ainsi que leurs professeurs dans la découverte du monde marin afin de leur permettre de concrétiser un projet collectif, créatif et engagé en faveur du monde marin. Et, ainsi, faire de ces participants des ambassadeurs de l’océan. Cette année, les élèves ont eu cette chance supplémentaire, celle d’avoir pour marraine, Estelle Lefébure, qualifiée d’exceptionnelle par tous et "à l’implication exemplaire", a souligné Robert Calcagno.
Plus de 600 élèves
Jusqu’alors exclusivement adressé aux classes primaires de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, le concours de l’Institut océanographique s’est pour la première fois ouvert aux collèges de France (métropolitaine et d’Outre-Mer), de Monaco et à l’international. Au total, 25 établissements, dont quatre en réseau d’éducation prioritaire, ont été sélectionnés, soit près de 600 élèves!
De nombreux ateliers éducatifs et pédagogiques ainsi que des activités hors-les-murs et des rencontres avec des scientifiques ont été proposés par les équipes de l’Institut afin de leur offrir une découverte à 360° de l’océan. Une opération visant à éveiller la conscience écologique. "Ce concours est fabuleux et je suis très honorée de l’accompagner. C’était même obligatoire pour moi. Ces projets touchent une génération qui va avoir beaucoup de travail pour préserver notre planète et elle s’implique tellement. J’ai beaucoup appris auprès d’eux lors de moments de partage. Ils ont un rôle très important, également, puisque maintenant ils vont transmettre ce qu’ils ont appris, notamment auprès de leurs parents. C’est très fort", confiait hier Estelle Lefébure
L’édition 2024 lancée
Parmi les sept lauréats au concours, deux établissements étaient présents pour la remise de prix. Les collèges Ségurane de Nice et Pierre Puget de Fréjus. Le collège niçois, via un groupe de 15 volontaires, a choisi de raconter à travers un fascicule édité, une histoire, celle de la mer en souffrance et en colère et de mettre en lumière quatre espèces menacées.
Les collégiens de Pierre Puget de Fréjus ont quant à eux expérimenté les 3R: recycler, réutiliser et réduire. À la cantine, en testant les repas faits maison. Ou encore en ramassant les déchets sur les plages du Mourillon.
L’édition 2023 de Oceano pour Tous est à peine achevée que la suivante est déjà lancée. Le concours sera officiellement annoncé le 5 juillet, à Saint-Denis sur l’île de La Réunion avec une nouveauté : il s’étend cette fois à l’Océan indien.
Ici, il s’agit de Pronoe qui a notamment trouvé un process permettant de réguler l’acidité des océans, causée par la pollution. Photo Institut océanographique de Monaco Olivier Remualdo.
Ces innovations récompensées par la FPA2
Co-organisé par l’International university of Monaco (IUM), l’Institut océanographique, l’association Monaco Impact et par la Fondation Prince Albert II, le concours Monaco Ocean Protection Challenge récompense chaque année les meilleures innovations visant à préserver l’océan.
Cette année, il a réuni plus de 100 étudiants et jeunes entrepreneurs venus des quatre coins du monde. Tous ont travaillé de la mi-janvier à la fin du mois d’avril à la réalisation d’un business plan visant à présenter de nouveaux concepts d’entreprise en vue d’un océan plus durable.
Au total, ce sont 47 projets qui ont été soumis, et après deux étapes de sélection, six d’entre eux ont été retenus pour la grande finale, répartis dans les catégories Étudiants et Start-ups. À l’instar d’un concours de pitch, les finalistes ont été invités à présenter et défendre leur projet à l’oral sur la scène de la salle de conférences du Musée océanographique vendredi dernier, afin de convaincre les cinq membres du jury. Voici les trois projets récompensés par la Fondation Prince Albert II.
La catégorie Étudiants a été remportée par Bloom (États-Unis) pour son initiative de nettoyage et de conversion des efflorescences algales. Certaines efflorescences présentent en effet des caractères nuisibles, voire toxiques, ayant des impacts sur l’environnement, la santé humaine et les différents usages liés aux zones côtières et marines. Bloom a trouvé le moyen de convertir ces algues de surface en granulés de biomasse.
La catégorie Start-ups a été remportée par Pronoe (France) qui émet des certificats de carbone d’élimination de haute qualité. Pronoe a en effet trouvé le moyen, selon l’endroit, de contrôler l’acidité de l’océan et reproduire la salification des océans qui peuvent ainsi mieux décarboniser l’atmosphère.
Enfin, le prix Coup de Cœur a été décerné à Flexisea (Paris, Monaco et Bucarest) pour avoir pensé à un bras robotique sous-marin offrant une solution précise pour les manipulations. Il réduit ainsi les dommages causés aux espèces marines.
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