"Les coraux constituent la plus grande structure construite par des êtres vivants" a précisé, ce mardi, Jean-Pierre Gatuso, lors d'une conférence de presse. Une structure vivante qui agit comme brise-lames, qui préserve des populations entières des effets des marées, mais aussi qui abrite des écosystèmes nécessaires à la survie des populations.
Ce sont des millions de personnes qui sont impactées par la mort progressive des récifs coralliens. Car, comme l'a rappelé Denis Allemand, directeur du Centre scientifique de Monaco: "Si la température augmente de 2°, c'est 99% des récifs coralliens qui mourront". Donc urgence.
Alors, le Yacht-club de Monaco accueille jusqu'au 7 décembre, la première assemblée générale de l'Initiative internationale pour les récifs coralliens (ICRI), dont Monaco assure actuellement la coprésidence.
Pas de plan
de gestion
Pendant trois jours, une centaine d'experts d'envergure internationale, dont le ministre indonésien de la Pêche, participeront à cet événement afin de tenter de mettre en place des solutions pour réduire les menaces que fait peser l'espèce humaine sur les coraux.
Bien sûr, l'aspect biologique sera abordé, mais pas seulement. L'aspect financier également.
"Trop souvent les aires marines protégées sont dépourvues de plan de gestion" a déploré Bernard Fautrier, président de la Fondation Prince Albert II.
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