Connaître, prévoir, informer et réduire

Monaco dispose d'un réseau national de surveillance de la qualité de l'air depuis 1991.

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Publié le 22/10/2018 à 05:14, mis à jour le 22/10/2018 à 05:14
Ce samedi, l'indice de qualité de l'air (IQA) était « bon », mais la tendance était à la chute le dimanche. Et, effectivement, l'IQA était « moyen » (51/100) hier. Ce lundi est annoncé « bon » à Monaco.
Ce samedi, l'indice de qualité de l'air (IQA) était « bon », mais la tendance était à la chute le dimanche. Et, effectivement, l'IQA était « moyen » (51/100) hier. Ce lundi est annoncé « bon » à Monaco.

Monaco dispose d'un réseau national de surveillance de la qualité de l'air depuis 1991. L'objectif : « Mesurer pour connaître, prévoir, informer et réduire les pollutions », martèle Valérie Davenet, directeur de l'Environnement.

Fin 2015, la Principauté a passé un accord-cadre avec AirPaca - devenu AtmoSud - pour « maintenir et optimiser ce réseau de surveillance, améliorer les connaissances sur les secteurs routier et maritime, et enfin modéliser cette qualité de l'air avec des indices journaliers et une cartographie haute définition ».

Ce partenariat permettant également de jouir d'un comparatif avec la région voisine et d'une co ntre-expertise sur les mesures. Les prélèvements des cinq stations fixes de Monaco (boulevard Charles-III, rue Grimaldi, place des Moulins, Fontvieille et quai Antoine-1er) mesurent en continu, conformément aux normes européennes, les taux de monoxyde de carbone, d'oxyde d'azote, de dioxyde de soufre. Des métaux lourds et particules fines analysés en laboratoire à Monaco et comparés par AtmoSud, évitant « toute marge d'erreur ».

Dans le cadre de ce partenariat, deux campagnes de mesure complémentaires ont été réalisées en 2 018.

52 capteurs ont été déployés en hiver (février), puis en été (juillet), sur des points stratégiques : ports, tunnels, zones piétonnes et héliport. « Les mesures ont porté sur les oxydes d'azote, benzène et le dioxyde de soufre, qui sont représentatifs d'une pollution ambiante », révèle Valérie Davenet.

Les résultats, qui tomberont « en fin d'année ou début 2 019 », permettront d'ériger une cartographie 3D de Monaco mettant en exergue « la dispersion des polluants, qui sont sensibles aux aménagements urbains, à la météo et la mobilité », et seront complétés par un monitoring du bruit urbain. Chaque relevé comprenant des seuils d'alerte et leur lot de préconisations.

Des données complexes vulgarisées par un indice de qualité de l'air (IQA) « simplifié » par un code couleurs, désormais accessible sur le site du gouvernement.

Un indice quotidien « très fiable » et sa prévision à J+1 propre à Monaco. Vert : tout roule. Rouge : c'est l'alerte. Un indice noté de 0 à 100 qui oscille entre 46 et 51 ces derniers jours, entre « Bon » et « Moyen ».

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Monaco-Matin

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