"Bassines" de Sainte-Soline: des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre

Plus de 3.000 gendarmes et policiers ont été mobilisés par les autorités, alors qu'"au moins un millier" d'activistes violents, "prêts à en découdre avec les forces de l'ordre", participent au rassemblement.

La rédaction (avec AFP) Publié le 25/03/2023 à 13:27, mis à jour le 25/03/2023 à 13:27
Des agriculteurs arrivent au camp de base des manifestants à Vanze, près de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, à la veille d’une manifestation contre la construction de "bassines", une nouvelle réserve d’eau pour l’irrigation agricole, le 24 mars. Photo AFP

De premiers affrontements ont éclaté, samedi 25 mars, entre manifestants et forces de l'ordre autour d'une réserve d'eau contestée en construction à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), où des milliers de personnes se sont mobilisées malgré l'interdiction du rassemblement.

Un long cortège avait commencé à défiler en fin de matinée, composé d'au moins 6.000 personnes selon la préfecture, "probablement un peu plus", et d'environ 25.000 selon les organisateurs - le collectif d'associations "Bassines non merci", le mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre et la Confédération paysanne.

Plus de 3.000 gendarmes et policiers ont été mobilisés par les autorités, alors qu'"au moins un millier" d'activistes violents, "prêts à en découdre avec les forces de l'ordre", participent au rassemblement.

La manifestation, interdite comme la dernière qui avait donné lieu à des affrontements à l'automne, a convergé vers la "bassine" de Sainte-Soline, surnom donné par leurs adversaires à des réserves d'eau en construction dans la région pour l'irrigation agricole.

"Le but, c'est d'approcher et d'encercler la bassine pour faire stopper le chantier", a affirmé un membre des Soulèvements de la Terre au départ du cortège qui s'est ensuite scindé en plusieurs groupes à cette fin.

A l'approche du chantier, les affrontements ont éclaté rapidement entre forces de l'ordre et militants radicaux, avec des jets de projectiles et des tirs de mortier auxquels policiers et gendarmes ont riposté avec des gaz lacrymogènes et le canon à eau, selon des journalistes de l'AFP.

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