La compagnie aérienne poursuit son plan de transformation impulsé par son PDG Ben Smith à l’été 2020 et qui prévoit la suppression de 7.580 postes d’ici fin 2022 (dont 1.020 dans la compagnie régionale Hop!). Alors que 97% du plan de départ volontaire (PDV) a été réalisé selon Air France, un sureffectif de 89 postes a été identifié parmi les salariés au sol.
Pour éviter le recours à un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et des licenciements secs, la direction a fait le choix de proposer une RCC, qui ouvre des droits à la formation ou à la création d’entreprise pour les salariés qui souhaitent quitter la société en ayant un projet de reconversion professionnelle.
"Sureffectif sur le court-courrier"
"Air France confirme avoir engagé une négociation avec les organisations représentatives du personnel sol", s’est contenté de confirmer la compagnie aérienne, indiquant ne pas vouloir commenter la négociation en cours. Elle ouvre ainsi la voie à 149 départs car "la direction a projeté une gestion prévisionnelle de l’emploi avec plus de 300 salariés en sureffectif sur le court-courrier en 2024", a indiqué une source syndicale.
La RCC prévoit notamment 29 suppressions de postes à Orly, 26 à l’aéroport de Marseille ou encore 20 à l’aéroport de Strasbourg, selon un document interne.
Le plan de transformation d’Air France prévoit de réduire la voilure dans le court-courrier (Orly plus les escales de province) afin de laisser le champ libre à Transavia, la filiale low-cost d’Air France-KLM. Les syndicats de l’entreprise ont jusqu’à mardi prochain pour signer ou non cet accord.
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