La préservation des océans ? Certains s’en inquiètent, d’autres décident de prendre les choses en main. C’est le cas de Marina, Sofiane, Fabio et Sofia, étudiants à l’Université de Nice. Guidés par l’association « Les Amis du Musée océanographique », ils ont décidé, après une longue réflexion, d’instaurer un parrainage d’espèces marines. Désormais, les visiteurs ne seront plus de simples figurants, ils pourront devenir les acteurs de cette lutte environnementale. Il s’agit là de faire prendre conscience de l’importance écologique, mais aussi des dangers que r eprésente la pollution marine. En créant un lien entre le parrain et son filleul.
« Un suivi régulier de leur animal »
Parmi les cinq espèces à parrainer, les visiteurs retrouveront : la méduse, le poisson clown, l’hippocampe, le poisson mandarin ou encore le tétraodon. Des espèces encore peu connues du grand public, en recherchent d’affection. Le principe est simple : « C’est une mission de médiation environnementale dont le but est de sensibiliser les gens sur ce qui se passe dans les océans » explique Aurore Negro, secrétaire exécutive de l’association des « Amis du Musée océanographique », en charge du projet. En échange de leur parrainage et d’un don, les parents comme les enfants accèdent à un suivi personnalisé renouvelable de leur poisson pendant un an.
Différents renseignements leur seront attribués : newsletters, invitations, fiches informatives...
Sensibiliser les jeunes générations
Les jeunes peuvent faire changer les choses. Marina et ses camarades en sont convaincus. Avec cette initiative, réalisée dans le cadre d’un travail universitaire, l’objectif est de renforcer le dialogue avec tous les publics, « notamment les enfants », souligne Fabio. Ainsi, l’idée est d’ouvrir un terrain de découverte, de partage et d’engagement en faveur des espèces en danger. Selon eux, « le projet essaye de recréer des liens d’affection entre l’animal et l’homme ». Ces dernières années, le mot biodiversité a été remis au centre des débats. Pour autant, elle reste toujours très fragile. C’est d’ailleurs pour cette raison que le musée ne souhaite pas en rester là. Et compte bien faire perdurer et étendre son action dans les années à venir.
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