De nouveaux enseignants aux destins croisés en Principauté

Une trentaine de professeurs font leur - première - rentrée en Principauté. Rencontre avec deux d'entre-eux… aux parcours très différents. L'une s'est reconvertie, l'autre a un profil international

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La rédaction Publié le 16/09/2016 à 05:02, mis à jour le 16/09/2016 à 05:02
Ce mercredi, lors de la réunion à laquelle étaient conviés tous les nouveaux enseignants de la Principauté.

Catherine Mevel : Il y a moins de discipline à faire à Monaco

 

 

Pendant douze ans, ses pas l'ont menée hors de France. Au cours de ses 18 ans de carrière, Catherine Mevel a enseigné les mathématiques au Danemark, en Belgique, aux Etats-Unis… C'était d'ailleurs son dernier poste, avant Monaco. À l'école franco-américaine de San Diego, au sud de la Californie. Elle y a passé trois ans. Et après ? Catherine Mevel a voulu revenir en Europe. Elle a postulé à Monaco, elle est venue.

De ses expériences à l'étranger, celle qui enseigne aujourd'hui au collège de François-d'Assise-Nicolas-Barré retient notamment une certaine « capacité d'adaptation ». Logique. Et puis l'habitude d'un contact avec les parents un peu différent d'ailleurs.

« Aux Etats-Unis, il faut être diplomate, dit-elle. Beaucoup enrober. Faire passer des messages en douceur. En France, on ne se fait pas harceler par mail. Aux Etats-Unis, j'ai déjà reçu un mail d'un parent pour me dire que son fils avait oublié sa règle ».

Et Monaco ? « Ici, c'est reposant, poursuit-elle. Il y a moins de discipline à faire. Les élèves écoutent. Il n'y a pas de problème de discipline ».

Céline Roccetta : Elle se dit :  Je vais m'épanouir dans ce métier

Avant, Céline Roccetta travaillait dans l'assurance. Avant. Maintenant, la Monégasque enseigne à des élèves de moyenne section à l'école Saint-Charles. Entre les deux, un virage plutôt radical. L'envie de travailler dans l'enseignement, qui est venue en aidant les siens à faire leurs devoirs ou en les accompagnant lors de sorties scolaires, se mêle à l'envie de changer. Alors, elle se dit : « Je vais m'épanouir dans ce métier ». Suit un long moment de réflexion et de questionnement. Un concours. La formation, l'alternance. Pas facile, après quatorze ans dans un secteur complètement différent. « J'ai arrêté mes études à 23 ans et j'ai repris à 40 », situe-t-elle avec un sourire.

Ces années ont permis, tout de même, de retirer des acquis. « J'étais dans un domaine où je recevais beaucoup de clients, dit-elle. Le contact avec les parents se fait facilement ». Et puis les deux milieux partagent tout de même un point commun : un impératif d'organisation… Moralité : des mondes a priori diamétralement opposés partagent parfois plus de points communs qu'escompté…

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