Il est en 2 016 le nouveau visage de l'Union des Français de Monaco. Christophe Pisciotta vient d'être élu président de l'association qui fédère 350 membres français résidents monégasque. Et qui s'ouvre aujourd'hui aux Français travaillant à Monaco.
Objectif premier de ce chef d'entreprise : « Revenir aux sources de notre association en fédérant les Français de Monaco, leur permettre de se rencontrer et de développer les liens entre eux, notamment en matière d'affaires, car Monaco est rempli de talents français pas forcément reconnus », détaille le président. « Notre objectif est aussi de protéger les intérêts des Français en Principauté et de favoriser l'expansion de la communauté, même si il y a régulièrement beaucoup de départs ».
L'arrivée d'un nouveau ministre d'état, Serge Telle, ex-ambassadeur de France à Monaco, a de quoi rassurer la communauté française, « au moins il connaît nos préoccupations », note Christophe Pisciotta.
Une dynamique pour les jeunes
Sur la question du logement justement, problématique pour la communauté tricolore, le président de l'Union des Français de Monaco se dit « à la disposition du gouvernement pour participer à la recherche de solutions ».
Le projet de la villa Ida par exemple ? « Ce serait bien qu'il se réalise, mais ce ne sera qu'une goutte d'eau par rapport aux besoins. À terme nous espérons une vraie dynamique franco-française pour réintégrer les jeunes Français qui ont grandi à Monaco et qui veulent s'y établir ».
À Fontvieille, où il dirige l'entreprise familiale Monaco Façonnage, Christophe Pisciotta l'assure, il inscrit son mandat dans les pas de l'ancien président Jean-Christophe Romanet, notamment dans sa bataille autour de la fiscalité.
« Le droit est aujourd'hui reconnu, mais il y a encore des problèmes au niveau de certains certificats de domicile, refusés à des Français résidents, mais nés ailleurs qu'à Monaco pour des raisons personnelles ou médicales. Ces cas sont en cours de traitement par l'administration fiscale. »
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