À l’hôtel Fairmont, le plan de réduction d’effectifs, entamé en janvier dernier, a pris fin ce vendredi. Initialement, la direction avait planché sur une suppression de 72 postes parmi les 411 salariés à durée indéterminée de l'établissement de la principauté de Monaco.
Le vice-président régional et directeur général de l’établissement, Pierre-Louis Renou, a annoncé un plan de départs volontaires, "qui a donné de très bons retours avec 47 collègues partis le 28 février". Ajoutant également que "grâce aux accords intelligents faits avec les représentants du personnel, les départs contraints ont été limités à six postes".
Optimiste, mais sous conditions
Pierre-Louis Renou a pris les rênes de l’établissement en novembre 2020. Trois mois après son arrivée, il lançait un plan social. Une nécessité selon lui. "Les effets directs de la crise, en termes d’impacts financiers et commerciaux, nous avons commencé à le sentir dès le mois de mars 2020, racontait-il en janvier dernier. Il nous faut ajuster les dimensions de notre entreprise pour pouvoir passer ces années qui se présentent de manière très délicate et protéger notre hôtel et nos équipes."
Aujourd’hui, le discours est tout autre et se veut optimiste, sous réserve d’une sortie de crise encore hypothétique et imprévisible. "La mise en place et le suivi continu des mesures sanitaires présentes au sein de l’hôtel. Mais aussi la situation sanitaire qui, grâce aux vaccins, devrait permettre à tous de retrouver une certaine liberté de voyager nous laisse croire que nous pouvons repartir dans l’espoir de retrouver une certaine normalité rapidement", précise la direction du Fairmont Monte-Carlo.
Plusieurs fois rassemblés devant l’établissement pour manifester contre le plan social, les syndicats, contactés par la rédaction, s’exprimeront sur la situation en début de semaine.
commentaires