Qui sont les plus gros contributeurs au chiffre d’affaires?
On l’a dit, le chiffre d’affaires de la Principauté a considérablement augmenté en 2022 (+2,5 milliards d’euros). Plus d’un quart de cette hausse est à attribuer au commerce de gros qui enregistre 12,8% de hausse (+670,6 millions d’euros).
"Ce secteur est particulièrement soutenu par les intermédiaires du commerce en machines, équipements industriels et avions", analyse l’IMSEE. Même constat pour les activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien qui affichent une nette progression de 16% (+442,3 millions d’euros).
"Il est à noter la forte reprise des activités des agences de voyages qui, notamment au travers d’un agent économique, voient leur chiffre d’affaires plus que tripler par rapport à 2021 (+166,5 millions d’euros) et dépasser leur niveau d’avant-crise", poursuit l’institut monégasque.
Enfin, porté par les travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment, le secteur de la construction ferme le podium des plus grands contributeurs à la croissance du CA monégasque: 2,47 milliards d’euros (+313,4 millions d’euros soit +14,5%).
Et le commerce extérieur?
En 2022, le volume global des échanges de la Principauté, hors France, affichait une forte augmentation de 18% par rapport à 2021, pour atteindre 3,5 milliards d’euros. C’est moins qu’en 2019 (3,7 milliards d’euros). Les transactions avec l’Union Européenne croissent et leur poids augmente (54,8% contre 54,2% en 2021).
En effet, près des deux tiers des exportations sont réalisés vers des pays de l’UE (64,7%) tandis que les achats en provenance de l’UE sont légèrement minoritaires (48,5%).
"Les principaux partenaires commerciaux de Monaco, hors France, sont l’Italie avec 22,6% des échanges, l’Allemagne (12,3%) et le Royaume-Uni (10%)", détaille Alexandre Bubbio, directeur de l’IMSEE.
Un quart des échanges en Principauté concerne les articles de joaillerie, bijouterie et instruments de musique, les produits de la construction automobile et les produits en plastique.
"La guerre en Ukraine n’a pas eu d’impact notable sur nos échanges économiques car les importations et exportations avec ces deux pays sont très faibles, de l’ordre de quelques centaines de milliers d’euros", précise Jean Castellini, conseiller de gouvernement-ministre des Finances et de l’Économie.
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